Loïc Perrin: «ASSE-OM, toujours une belle affiche»
Les deux victoires consécutives en championnat ont rassuré le capitaine stéphanois, qui souligne l’apport des recrues hivernales au sein du groupe. Pour la réception de l’OM, une équipe en grande forme, le numéro 24 espère que l’ensemble de l’équipe jouera sa carte à fond.
Comment jugez-vous le récent parcours de l’OM ?
Ils sont plutôt en forme ! C’est une très belle équipe, qui a eu un passage un peu compliqué mais qui reste sur une série de très bons résultats. Ils ont un potentiel offensif incroyable, ils marquent beaucoup de buts, sont en pleine réussite. En ce moment, ils marchent sur l’eau.
Dans quel état d’esprit aborde-t-on un rendez-vous face à une telle équipe ?
ASSE-OM, c’est toujours une belle affiche. Nous avons des atouts à faire valoir. Ce qui est certain c’est qu’il faudra bien défendre. Après, il faudre aussi bien exploiter les transitions car ils prennent des buts. Les victoires contre Marseille sont des victoires qui marquent. Ça ferait du bien à tout le peuple vert qui a vécu des moments compliqués. J’aimerais en vivre des plus sympas d’ici la fin de saison.
Justement, l’équipe, avec deux victoires consécutives en championnat et trois à Geoffroy-Guichard depuis le début de l’année 2018 est sur une pente ascendante.
On sent que ça va mieux, dans le jeu, aussi. Il y a encore beaucoup de choses à faire, à travailler. On est sur la bonne voie. Les vacances et le stage en Espagne ont fait du bien après des moments difficiles à vivre. Le coach attache de l’importance à l’atmosphère qui doit régner entre nous. Quand les résultats sont là, c’est plus simple. C’est une petite série de deux victoires, mais le championnat est incroyablement serré. Il faut toujours avoir un petit œil derrière et ne pas s’emballer. Il y a du mieux, certes, mais on ne va pas changer de discours tout de suite. Hormis les quatre ou cinq premiers, ça peut aller très vite. Mais ça peut aussi aller très vite dans le sens inverse.
Qu’ont apporté les recrues hivernales au sein du groupe ?
Ce sont des joueurs qui ont tous été internationaux et qui, je l’espère pour eux, le seront dans le futur. Ils viennent de clubs plus huppés. Ce n’est pas un hasard et ça se voit. Il y a de l’expérience, des joueurs qui connaissent la Ligue 1. Ils ont beaucoup de matches au compteur. J’ai toujours pensé que l’expérience était importante et je suis content que des joueurs expérimentés nous ait rejoints. Il en faut dans les périodes compliquées. En plus, ils se sont très vite intégrés. Yann (M’Vila), Paul-Georges (Ntep) ou Mathieu (Debuchy) connaissaient beaucoup de joueurs. Il y a beaucoup d’ancien Rennais. Tout s’est fait naturellement et ça s’est vu sur le terrain.
Votre association avec Neven Subotic a déjà porté ses fruits…
Avec Neven, on se comprend bien, on échange un peu en anglais. C’est quelqu’un d’intelligent, qui vient d’un club comme le Borussia. Il a beaucoup de qualité, il apporte de la sérénité. Ça permet aux jeunes et aux moins jeunes de voir ce qu’est réellement le haut niveau.
Comment préparez-vous le calendrier chargé de février avec la réception de l’OM, puis deux déplacements consécutifs à Angers et Lyon ?
Marseille, Lyon, ce sont des équipes du haut de tableau, qui aspirent à la Ligue des Champions. C’est excitant à jouer, surtout quand on arrive avec un petit surplus de confiance. Ces deux victoires d’affilée nous font du bien. Mais, notre championnat ne s’arrête pas à février, on est davantage sur le long terme. Il faut vite arriver au maintien. On ne peut pas espérer plus dans notre situation. J’espère que ça arrivera avant mais il faudra peut-être lutter jusqu’à la fin. En tout cas, il faut s’y préparer.
