Les Verts recevront l'AEK Athènes le 28 juillet avant de se déplacer dans la capitale grecque le 4 août prochain, lors du 3e tour préliminaire de l’UEFA Europa League.
L’ASSE a hérité de l’AEK Athènes, pour le troisième tour de qualification de l’UEFA Europa League, dont le tirage au sort a eu lieu ce vendredi midi, au siège de l’UEFA, à Nyon (Suisse). Si les Verts n’avaient jamais croisé la route du club de la capitale grecque, ce premier affrontement de l’histoire entre les deux clubs s’annonce musclé pour les hommes de Christophe Galtier, qui auront fort à faire pour accéder aux barrages.
En proie à de graves problèmes financiers en 2013, et relégué suite à la condamnation de son président, l’AEK Athènes a, depuis, retrouvé son lustre d’antan. Avec 11 championnats grecs et 15 coupes de Grèce au palmarès, l’AEK est un club riche en titre, le dernier en date remontant à cet été, après une finale de Coupe de Grèce remportée face à l’Olympiakos (2-1). Après cinq ans d’absence, revoilà le club athénien en coupe d’Europe.
Avec 198 matches européens au compteur (65 victoires), l’AEK possède une histoire continentale ancienne. De ses 42 campagnes en Europe, restera certainement la demi-finale de la Coupe de l’UEFA, perdue en 1977 face à la Juve. Une époque révolue, même si l’AEK a retrouvé de l’ambition, en témoignent son nouveau centre d’entraînement, inauguré en 2010, ainsi que l’esquisse d’un stade flambant neuf, encore en travaux.
Deuxième du dernier championnat grec, l’AEK entend bien damner le pion à l’Olympiakos et au Panathinaikos, les deux autres grands clubs grecs. Pour ce faire, le club athénien peut compter sur l’aide et le talent de Pedro Mentalos, international grec, Didac Vila, solide défenseur formé à l’Espanyol et passé par le Milan AC, ainsi que sur Dmytro Chygrynskiy, ex du Dnipro et ancien joueur du FC Barcelone.
