Communiqué officiel
Jeudi 20 Avril 2017 à 11h13
Kévin Malcuit: «Je suis un affectif»
Le défenseur des Verts est l'une des révélations de la saison. Dans une interview exclusive à «Maillot Vert», il dévoile sa personnalité. Ses proches décrivent un homme sensible, généreux et tourné vers les autres.
Quand as-tu débuté le football et quels sont tes premiers souvenirs liés au ballon rond ?
Petit, le foot c’était les matches contre les potes sur les terrains du quartier. D’ailleurs, je n’ai débuté qu’en benjamins parce que je n’avais pas la tête à prendre une licence dans un club ! Je voulais juste jouer avec les copains. Ensuite, entre Clichy et Colombes, j’ai gravi les échelons. Mon premier grand souvenir, c’est un match face à Torcy. Je marque trois buts et, le lendemain, l’AS Monaco m’appelle pour intégrer son centre de formation.
Ali Tabti est le premier à t’avoir repéré. Quelle relation entreteniez-vous ?
C’est la première personne à avoir eu confiance en moi. Il a toujours été derrière moi et il n’a pas hésité à me rentrer dedans quand il le fallait. C’était comme un père, qui me protégeait, mais qui voulait aussi que je tombe pour pouvoir mieux me relever. Il m’a lancé, appris à faire du football un objectif professionnel.
LE TÉMOIGNAGE DE L'UN
«Le voir évoluer à un tel niveau est une grande surprise, avoue Ali Tabti, ancien entraîneur de Kévin Malcuit au Racing Colombes et Stéphanois de naissance. Aujourd’hui, je le prends en exemple pour les jeunes joueurs que je dirige. Kévin n’était pas le plus talentueux mais c’est celui qui a bossé le plus. Dans le travail, l’investissement et le sérieux, c’est un exemple.» A l’époque, l’actuel latéral des Verts est attaquant à Clichy, où il habite, et suit les pas de son grand frère, Salim. Ce dernier, de six ans son aîné, restera à vie la seule idole du futur Stéphanois. «Il le vénérait, abonde Tabti. C’était le joueur qu’il rêvait de devenir. Mon souvenir de Kévin, c’est lui et son père venant voir les matches de Samir, qui évoluait alors en CFA2. C’était avant tout un fou de football et un gamin proche des siens.»DE SES PREMIERS ENTRAÎNEURS |
A l’époque, à quoi ressemble ta vie ?
J’habitais à Clichy et il n’y avait que le foot dans ma vie. Ma mère me poussait vers l’école, moi j’allais plutôt du côté du ballon rond. Ce que je craignais, c’étaient les réunions de parents d’élèves. Je savais que j’allais ramasser ! Je n’avais pas de problèmes de comportement, je respectais tout le monde, surtout les professeurs. Mais bon, niveau bavardages… Je faisais rire tout le monde.
On ressent ta sensibilité jusque dans tes prestations individuelles sur le terrain. Es-tu un joueur à fleur de peau ?
(Il hésite) Oui et non… Je prends tout au sérieux lorsqu’il s’agit de football. Quitte à ce que ça me bouffe de l’intérieur. A Angers, je me souviens… (il secoue la tête pour dire « non ») Prendre un carton rouge, ça peut arriver à tout le monde. Mais quitter le terrain… Non… Quand je suis rentré au vestiaire, j’ai pleuré. Tout est sorti. Si je commence à prendre le football à la légère, je ne vais pas aller loin. Voilà pourquoi je prends ça à cœur. Je sais que je suis un affectif, que j’ai un gros cœur. J’ai peut-être besoin d’aimer les gens et de me sentir aimé, oui (il rigole)… Je suis un affectif. Je ris en le disant mais je le pense ! (Visiblement ému) Je te parle de trucs dont je n’avais jamais parlé à personne (rires).
RETROUVEZ L'INTERVIEW COMPLÈTE DE KÉVIN MALCUIT DANS MAILLOT VERT #94, EN VENTE EN KIOSQUE ET À LA BOUTIQUE DES VERTS
AU SOMMAIRE
> MAG: La prolongation de Loïc Perrin > PORTRAIT: Kévin Malcuit, l'atout coeur > HISTOIRE: Des victoires de légende > DÉCALÉ: Le tour du monde d'un supporter vert > PREMIÈRES FOIS: Henri Saivet > ANCIEN VERT: Nicolas Marin, la Ligue des champions au bout du monde |
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