#ASSEPSG dans le rétro
16 novembre 1991 : ASSE 3-0 PSG
Bien qu'ayant engrangé cinq des six points en jeu face aux européens, Lyon, Marseille et Cannes, les Verts ne parviennent pas à se hisser dans la première partie du classement. Ils restent sur une sortie peu reluisante du côté de Lille sanctionnée d'un revers incontestable (2-0) et source de commentaires peu amènes; Élie Baup n'hésitant pas à évoquer un "foutoir" dans les colonnes de "La Tribune" quand Jean-Pierre Cyprien confiait "n'avoir plus que les yeux à pleurer après avoir été battus par un adversaire plus faible que nous..."
C'est dans ce contexte que l'ASSE s'apprête à défier une armada parisienne, version Canal +, tout bonnement impressionnante avec Bats, Bravo, Kombouaré, Ricardo, Fournier, Valdo, Le Guen et consorts. Le casting a de la gueule, les ambitions XXL légitimes au regard de la constellation de stars mises à la disposition d'Arthur Jorge par Michel Denisot et la chaîne cryptée.
Pour autant, elles ne brilleront guère dans un stade Geoffroy-Guichard n'ayant pas fait le plein. Les absents auront eu tort : les Verts, dans le sillage d'un Lubo Moravcik de gala, conjuguant talent et efficacité, inspirations géniales et frappes chirurgicales, mettront au supplice la défense la plus hermétique cédant à trois reprises alors qu'elle n'avait encaissé jusqu'alors que 9 buts en 17 rencontres ! Le Slovaque, l'excellent Sylvain Kastendeuch sur penalty et le Ligérien Didier Tholot tromperont, tour à tour, la vigilance du portier francilien (3-0). Pour une victoire nette et sans appel.