#ASSEPSG dans le rétro
18 septembre 2005 : ASSE 3-0 PSG
À l'heure de recevoir le PSG et ses stars, les Verts, en mode citadelle imprenable, affichent une solidité à toute épreuve, une rigueur défensive au-delà de tous soupçons et une organisation cohérente aux petits oignons ! Dans les cages, Jérémie Janot multiplie les parades et les facéties, les duels gagnants et les tenues au look unique et mémorable. Invaincus en cette entame de saison après sept matches de championnat au cours desquels leur défense n'a cédé qu'à une seule reprise, les hommes d'Élie Baup restent sur une épatante et éloquente série de quinze clean-sheets dans le Chaudron !
Privé ce jour-là ses meilleurs pourvoyeurs de ballons, Rothen et Kalou, le grand pote de Zokora à l'ASEC Abidjan, Pedro Miguel Pauleta en personne ne parviendra pas à prendre en défaut un axe Papus Camara - Vincent Hognon au sommet de son art. Pascal Feindouno avait prévu l'Aigle des Açores qu'il avait côtoyé aux Girondins de Bordeaux : "attention Pedro, tu viens dans le Chaudron !" Un buteur averti n'en valant forcément pas deux, le génial attaquant portugais ne trouvera pas la faille et partagera au terme de cette huitième journée le fauteuil de leader des goleadors avec un certain... Frédéric Piquionne, auteur de la deuxième réalisation forézienne. Frédéric Mendy avait ouvert le bal et Feindouno, de la tête, clôturé la marque en trompant la vigilance de l'ex-Stéphanois Jérôme Alonzo ayant remplacé au pied levé Lionel Letizi, blessé lors de l'échauffement.
En dépit des absences de Sébastien Mazure, touché au mollet et de David Hellebuyck, les Ligériens venaient de dicter leur loi à un cador emmené par un futur Vert, Christophe Landrin, et coaché par un ancien de la maison stéphanoise, Laurent Fournier rappelant, dans les colonnes de La Tribune" que "Robert Herbin lui avait tout appris : le respect et la responsabilité." Quant à Jérémie Janot, il avait profité de ce succès de prestige (3-0), synonyme de podium, pour franchir la barre des 1 500 minutes d'invincibilité à Geoffroy-Guichard. Trois jours plus tard, à l'instar d'un Siaka Tiené prenant l'eau, le barrage sautera sur une frappe du Nancéien Lécluse après 1 534 minutes passées à batailler afin de préserver sa cage inviolée.