#ASSEPSG dans le rétro
27 novembre 2012 : ASSE 0-0 PSG (5-3, tab)
Trois semaines auparavant, le 3 novembre, les Verts avaient "zlatané" le PSG (2-1). Non contents de l'emporter au Parc des Princes, les Stéphanois avaient - crime de lèse-majesté - provoqué l'expulsion de l'avant-centre suédois et signé un exploit XXL. On imagine la soif de revanche des hommes de Carlo Ancelotti et tout particulièrement celle de leur attaquant-vedette blessé dans son orgueil. Les Verts, élevés au rang de bête noire du club de la capitale, étaient-ils prêts à relever le challenge de ce quart de finale de la Coupe de la Ligue, l'un des objectifs avoués de la formation ligérienne ? De museler une phalange "sur-armée" et forcément revancharde ?
Stéphane Ruffier ne tardera pas à apporter une réponse à ces légitimes interrogations. En ultime rempart d'une formation solide sur ses bases, demeurant sur cinq clean-sheets et un court succès obtenu aux dépens d'une surprenante attaque valenciennoise on fire - la plus prolifique de la L1 -, grâce à une réalisation signée Romain Hamouma (1-0). Une formation escortée d'une confiance de bel aloi et d'une efficacité redoutable lui ayant valu, 24 heures durant, d'occuper le fauteuil de leader. Une "perf" qu'elle n'avait plus accomplie depuis un centième derby mémorable et un coup-franc magique de Dimitri Payet en septembre 2010.
Tour à tour, "Ibra", Menez ou Lavezzi buteront sur le gardien basque et une défense forézienne résolus, à l'image du nouvel international algérien, Faouzi Goulham à ne pas céder une once de terrain aux coéquipiers de l'ex-Vert, Blaise Matuidi et de l'enfant du pays, Sylvain Armand. En face, Douchez n'est pas en reste et se montre décisif sur un coup de tête de Pierre-Emerick Aubameyang. Mais le mot de la fin reviendra à Stéphane Ruffier, déterminant lors de la séance de tirs au but qui le verra stopper la tentative de Thiago Silva. Après Lorient et avant Lille en demie, l'ASSE, "portée par un souffle étourdissant" selon L'Équipe, se qualifie, grâce à un sans-faute, via cet exercice si particulier. Quelque cinq mois plus tard, Loïc Perrin et Christophe Galtier soulèveront le trophée au Stade de France pris d'assaut par un peuple vert aux anges (1-0 face au Stade Rennais).