Lors des deux points presse d’avant-match, Thierry Laurey et Stéphane Bahoken ont souligné l’importance du déplacement dans le Chaudron, ce vendredi (20h45). Après leur victoire face au Stade Rennais, les Alsaciens veulent passer la seconde.
«Ce match peut nous lancer définitivement dans le championnat, car nous n’avons pas encore fait de choses extraordinaires à l’extérieur.» Direct et précis, comme souvent, Thierry Laurey n’est pas passé par des chemins de traverse pour donner son point de vue sur le déplacement dans le Forez. Avec une seule victoire loin de la Meinau, les Strasbourgeois sont pour l’instant ralentis par leur bilan à l’extérieur. Le déplacement à Geoffroy-Guichard peut ainsi représenter un point d’inflexion dans le parcours du promu.
«Geoffroy-Guichard n’est jamais un cadeau, avertit toutefois Thierry Laurey, qui connaît l’ASSE pour y avoir officié en tant que joueur puis recruteur. Nous savons à quoi nous en tenir. La situation de l’ASSE ? Chaque club, et je dirais même chaque grand club, peut connaître ce genre de situations. C’est quelque chose qui arrive à tout le monde et qu’il faut savoir bien gérer. Je ne me mêle pas de ce qu’il se passe à Saint-Etienne. Quelque soit leur situation, je sais que faire un résultat là-bas sera compliqué.»
Le technicien du Racing, engagé à fond dans la course pour le maintien après avoir ramené Strasbourg dans l’élite, n’a d’ailleurs pas oublié ses années stéphanoises. «Comme ici à Strasbourg, il y a beaucoup de passion et de ferveur à Saint-Etienne. Quand l’équipe va mal, les gens se mobilisent. Il ne faut pas que l’on s’attende à une partie de plaisir.»
Stéphane Bahoken, l’attaquant alsacien, lui aussi appelé à s’exprimer devant les médias avant la rencontre de ce vendredi (20h45), s’est montré tout aussi motivé à l’idée de signer un deuxième succès consécutif en championnat. «Nous allons à Saint-Etienne pour rapporter quelque chose, a-t-il expliqué. Après notre échec à Troyes, nous avons su nous reprendre face à Rennes à domicile. Il faudra garder le même état d’esprit.»
Auteur du deuxième but de la rencontre face au Stade Rennais (2-1) la semaine dernière, son premier en Ligue 1 après en avoir inscrit six de plus la saison passée en Ligue 2, le Strasbourgeois se méfie tout de même de la ferveur du Chaudron. «Comme Nantes, ou Strasbourg, Saint-Etienne est un club historique du football français. Jouer dans un stade comme ça, c’est quelque chose ! Nous avons hâte de découvrir l’ambiance.»
