#Rétro2018 Janvier-mai: la renaissance
Le premier semestre de l’année a permis aux Stéphanois de reverdir. Et de démarrer une opération "remontada" réussie.
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Janvier : le début du renouveau
Après un mois de décembre cauchemardesque et une position délicate au classement, les Verts démarrent l’année par un nouveau cycle. La victoire en Coupe de la Ligue face à Nîmes, qui signe le grand retour de Robert Beric (2-0), précède un succès en championnat face à Toulouse (2-0). La défaite à Nice, plutôt imméritée (0-1), semble redonner des couleurs à Jean-Louis Gasset et aux siens. En quatre semaines, Yann M’Vila, Neven Subotic, Paul-Georges-Ntep et Mathieu Debuchy viennent renforcer l’effectif. De quoi montrer un autre visage.
Février : quand Debuchy écrit l’histoire
Le derby n’est pas un match comme les autres et Mathieu Debuchy le sait mieux que quiconque. Le 25 février, il égalise à la 90e minute au Groupama Stadium (1-1) et entre dans la longue histoire des duels entre voisins. Auparavant, les Verts avaient signé deux victoires consécutives à l’extérieur, face à Amiens (2-0) puis Angers (1-0). Et l’OM, dans le froid et sous la neige, avait souffert pour arracher un point (2-2). À cette occasion, Romain Hamouma avait signé un grand-pont exceptionnel sur Adil Rami et ainsi démontré que les Verts avaient de nouveau retrouvé la confiance balle au pied.
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— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) 26 février 2018
Mars : signé Beric
Revenu en janvier d’un prêt à Anderlecht, le Slovène s’offre un match référence quelques semaines plus tard face à Dijon. Les Verts ne l’emportent pas (2-2), mais, menés par deux fois, ils se sortent d’un mauvais pas grâce à leur numéro 27. Après avoir loupé un pénalty, le buteur s’offre un doublé, dont un deuxième but d’une frappe limpide à 20 mètres. Le 18 mars, les Verts dominent Guingamp (2-0) juste avant une trêve internationale et intègrent la première moitié de classement. Ils ne la quitteront plus.
Avril : Paris tremble
Dans une ambiance digne des grands soirs à Geoffroy-Guichard, le PSG vacille face à des Verts impressionnants de combativité. L’ouverture du score de Rémy Cabella tient jusqu’à la dernière seconde mais Mathieu Debuchy, malheureux sur l’action, égalise contre son camp (1-1). Une semaine plus tard, le latéral se rattrape en signant le seul but du match face à Strasbourg (1-0). Les Verts récidivent ensuite à Montpellier, un concurrent direct au classement (1-0). Mais, les Stéphanois se donnent surtout un grand bol d’air en s’imposant à Nantes sur le score sans appel de 3-0. Auteurs de leur meilleure prestation collective de la saison, ils atteignent les 42 points et peuvent enfin jouer libérés.
Mai : un feu d’artifice pour finir
Battus contre Bordeaux (1-3), pour ce qui reste leur seule défaite de l’année dans le Chaudron, les Verts ne peuvent créer l’exploit à Monaco, une semaine plus tard, face à un adversaire qui a besoin d’une victoire pour se qualifier en Ligue des Champions (1-0). Dès lors, Jean-Louis Gasset et son groupe doivent gagner le dernier match de la saison face au LOSC et espérer des résultats favorables pour composter leur billet européen. Christophe Galtier, de retour dans son ancien jardin, et les Lillois constatent de près leu retour des Verts au premier plan. Les Stéphanois s’imposent 5-0 et loupent l’Europe pour un point. Ils sont fêtés par un Geoffroy-Guichard qui n’avait visiblement pas envie que la saison se termine…