Face au leader niçois, les Stéphanois ont fait bonne figure pendant une heure avant de craquer sur l'une des premières opportunités des Azuréens. Sans réussite offensive face aux buts niçois, ils ont longtemps espéré préserver leur invincibilité à Geoffroy-Guichard. En vain.
Après deux semaines de trêve internationale, les Verts retrouvaient leur Chaudron avec, en guise de rendez-vous du dimanche soir, la réception de l’OGC Nice, leader de Ligue 1 avant le début de la 13e journée. Un vrai choc, une réelle affiche pour entamer le deuxième tiers du Championnat, qui verra les hommes de Christophe Galtier disputer 10 rencontres en un mois. Du jamais vu dans l’histoire du club. Invaincus jusque-là dans leur jardin, les Verts ont dû céder face à Nice malgré une prestation d’ensemble très cohérente. Le point positif d’un calendrier aussi chargé ? Dès jeudi prochain, les Stéphanois auront l’opportunité de se refaire, eux qui joueront une deuxième qualification européenne consécutive pour les 16es de finale de l’UEFA Europa League face à Mayence.
Face au jeu azuréen, reconnu pour sa qualité technique depuis le début de la saison, Christophe Galtier optait pour une défense avec trois centraux, dont Loïc Perrin, le capitaine, entouré de Kévin Théophile-Catherine et Léo Lacroix. Cheikh M’Bengue et Kévin Malcuit animaient les côtés, alors que le trio du milieu de terrain –Selnaes, Veretout, Saivet- en forme lors des derniers matches, était titularisé. En attaque, Nolan Roux et Alexander Söderlund devaient faire oublier les absences de Robert Beric et Romain Hamouma, respectivement meilleur buteur et meilleur passeur de l’ASSE en Ligue 1.
La main de Dante dans la surface aurait pu être sanctionnée d'un penalty
Les Verts entamaient parfaitement leur match grâce à un Ole Selnaes des grands soirs, plus rapide que Séri pour une récupération haut amenant une occasion de Nolan Roux, qui ne trouvait que le petit filet de Cardinale sur sa tentative du droit (7e). Nice était gêné dans ses relances mais compensait par la rapidité de ses contres, comme celui mené par Pereira, qui longeait le côté droit pour servir Séri au point de penalty. La frappe de l’intérieur du pied droit de l'Ivoirien était boxée au-dessus de ses buts par Stéphane Ruffier (28e).
Avec une tête de Pléa non cadrée dans la foulée (29e), c’était la seule opportunité des Azuréens au cours d’un premier acte gagné aux points par les Stéphanois. Ces derniers rataient une occasion en or lorsque Nolan Roux, bien servi par Henri Saivet qui s’était joué de Dante, ne smashe pas assez sa reprise de la tête, sortie par Cardinale sur sa ligne (33e). Cent-vingt secondes plus tôt, le défenseur brésilien s’était déjà fait devancer par Alexander Söderlund, qui voyait sa reprise déviée du bras par le Niçois (31e). Franck Schneider, pourtant face à l’action, ne bronchait pas.
Une balle d'égalisation pour Loïc Perrin
Alors qu’il s’était montré deux fois dangereux, sur un centre pour Henri Saivet dont la tête frôlait le cadre (51e) et sur une frappe aux 20 mètres à côté (53e), Jordan Veretout perdait un ballon clé face à son propre but et offrait à Eysseric la possibilité de conclure, non sans le brin de chance nécessaire face au tacle de Loïc Perrin (ASSE 0-1 OGC Nice, 63e). La frappe puissante de l’ancien Stéphanois ne laissait aucune chance à Stéphane Ruffier, qui devait s’employer devant Pléa, auteur d'une tête dangereuse (68e).
L’attaquant niçois manquait d’ailleurs trois autres fois le but du break (65e, 66e, 85e) alors que l’ouverture du score avait assommé les Verts. Du moins, c’est ce que l’on croyait, car Loïc Perrin avait la balle d’égalisation au bout du pied après un corner tiré par Jordan Veretout (88e). En déséquilibre dans les airs, le capitaine voyait sa reprise s’envoler au-dessus de la barre. Comme les espoirs stéphanois, pourtant sincères et légitimes au vu de la prestation de l'ASSE ce soir.
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