ASSE 1-0 OL : évidemment, c’est les Verts !
Les Verts ont remporté le 112e derby de l’histoire, le 100e en Ligue 1. Grâce à un Stéphane Ruffier impérial et aux grands débuts d’Alexander Söderlund dans le Chaudron, les Stéphanois ont rendu fou de joie Geoffroy-Guichard.
Le 112e derby, disputé ce dimanche dans le Chaudron, n’est que le chapitre d’un grand livre, aux tomes épais et volumineux, qui n’ont même plus le temps de prendre la poussière depuis que le calendrier de Ligue 1 en réserve un tous les deux mois aux (télé)spectateurs. Voilà pourquoi la défaite subie au match aller était facile à oublier, ce dimanche, alors qu’une nouvelle chance était donnée aux Verts de marquer de leur empreinte la domination qu’ils exercent en terme de statistiques dans le derby. C’est chose faite, et c’est tant mieux.
La surprise était compagne des deux onze de départ. Gonalons, que l’on croyait blessé, était apte, l’occasion de dire que l’intox a également son rôle dans un derby. Côté stéphanois, Benjamin Corgnet, était titulaire au milieu, tout comme Jean-Christophe Bahebeck, en soutien d’Alexander Söderlund, accompagné de Fabien Lemoine et Vincent Pajot au milieu. En défense, c’est finalement Pierre-Yves Polomat qui occupait le couloir gauche, alors que Florentin Pogba faisait la paire de centraux avec Moustapha Bayal Sall en l’absence de Loïc Perrin.
Pour ceux qui doutaient de l’implication des Verts, le début de rencontre était une belle réponse. Volontaires, déterminés et dans l’impact, un résumé de la feuille de route que leur avait glissée Christophe Galtier vendredi dernier en conférence de presse, les Stéphanois étaient les premiers en action. Grenier dégageait le ballon involontairement le ballon sur Vincent Pajot, qui obligeait Lopes à s’employer (4e). Puis, le gardien lyonnais sortait un coup-franc de Jean-Christophe Bahebeck, qui prenait le chemin de la lucarne (9e). Fabien Lemoine s’était également signalé grâce à une frappe lointaine (6e), mais c’est ensuite le milieu de terrain de l'OL qui prenait le contrôle du jeu. De quoi libérer les latéraux. Le centre en retrait de Morel était repris par Ghezzal. Stéphane Ruffier réalisait un des arrêts de l’année, dans une master class de claquette au sol, plongeant sur la droite alors que le ballon venait du côté adverse (43e).
Cette parade permettait aux hommes de Christophe Galtier de tenir le 0-0 à la pause. Et puis après ? Un virage fou, soudain, brusque, hors du temps. Une perte de balle de Corentin Tolisso, pas à la fête lorsque le derby se joue en terres stéphanoises, un pressing de Kévin Monnet-Paquet, et un but d’Alexander Söderlund, dont la première dans le Chaudron ne pouvait pas être plus parfaite (ASSE 1-0 OL, 76e). La suite ? Des occasions, des décalages, des arrêts de Ruffier et une possibilité de doublé pour Söderlund, tout proche de convertir un centre en retrait de Valentin Eysseric (82e). Les statistiques de ce match seront contraires aux Stéphanois. Pas les chiffres. 42e victoire dans un Derby, synonyme de succès dans le 100e derby de Ligue 1. Ah bon, il faisait froid ?
Ligue 1
21e journée
Au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne, 36503 spectateurs
ASSE 1–0 OL
Score à la mi-temps : 0-0
Arbitre : Clément Turpin
Buts : Söderlund (76e) pour l’ASSE
Avertissements : Monnet-Paquet (18e), Lemoine (48e), Pajot (62e) pour l’ASSE ; Ghezzal (77e) pour l’ASSE
ASSE : Ruffier - Theophile-Catherine, Bayal (C), F. Pogba, Polomat – Lemoine (puis Cohade, 75e), Pajot – Bahebeck (puis Eysseric, 69e), Corgnet, Monnet-Paquet – Soderlund (puis Maupay, 85e). Entraîneur : Christophe Galtier.
OL : Lopes – Jallet (puis Cornet, 90e), Yanga-Mbiwa, Umtiti, Morel – Ferri (puis Valbuena, 73e), Gonalons (C), Tolisso - Ghezzal, Lacazette, Grenier (puis Grenier, 83e). Entraîneur : Bruno Génésio.