ASSE 2-1 AC Ajaccio: dans le grand huit !
Les Verts se sont qualifiés pour les 8e de finale de la Coupe de France en dominant le club corse après prolongation. Grâce à Jean-Christophe Bahebeck, en première mi-temps, puis Benjamin Corgnet, les Verts joueront leur place en quart de finale à Troyes, le 9 ou 10 février prochain.
En ce 21 janvier 2016, nous étions en J+4 après le derby. Un grand bonheur vécu dimanche soir dans le Chaudron venu réchauffer une nuit certes glaciale mais surtout peuplée de rêves colorés de vert. Le Kop Nord de Geoffroy-Guichard le sait mieux que quiconque. Il a ainsi accueilli les vainqueurs du 112e derby par une banderole qui résume tout : « Merci les Verts pour ce 42e derby gagné ». Le calendrier n’avait pourtant pas accordé de repos aux hommes de Christophe Galtier, qui ont remis le couvert, ce jeudi, pour un 16e de finale de Coupe de France face à l’AC Ajaccio, pensionnaire de Ligue 2. La soirée s'est étirée jusqu'à 23 h 30. Surpris par des Ajacciens déterminés et entreprenants jusqu'à la fin du temps réglementaire, les Verts ont été contraints de disputer la prolongation pour arracher leur place en 8e de finale. Le 9 ou 10 février, ils iront affronter Troyes dans l'Aube, le tirage au sort ayant eu lieu dès ce jeudi soir au Musée des Verts.
Ils étaient quatre titulaires dimanche soir à enchaîner ce jeudi. Quatre, dont Jean-Christophe Bahebeck, le Stéphanois le plus en vue du premier acte. Après avoir ouvert la marque de la tête sur un corner de Valentin Eysseric (ASSE 1-0 AC Ajaccio, 10e), l’attaquant prêté par le Paris Saint-Germain était proche d’un doublé, après une belle action à trois initiée par Neal Maupay et Nolan Roux (41e). Le numéro 7 s’était également offert un slalom tout en technique un peu plus tôt dans la rencontre, éliminant trois Ajacciens sur le côté gauche avant de voir Riffi Mandanda détourner sa frappe du pied gauche (25e). Valentin Eysseric, de nouveau passeur décisif, butait également sur le portier corse après un coup-franc aux 20 mètres qui prenait le chemin de la lucarne (45e).
Sans souffrir, ni parvenir à inscrire le but du break, les Verts déroulaient en seconde période. Nolan Roux s’offrait une occasion franche de but, après un contrôlé orienté bien senti dans la surface, mais butait sur Mandanda (55e). L’AC Ajaccio gagnait même le deuxième acte aux points sur deux frappes lointaines d’Abergel (67e) et de Campanini (70e), l’une cadrée et l’autre tout proche de l’être. Deux avertissements que l’on pensait sans frais mais qui, hélas, auguraient d’un retour ajaccien. Un coup-franc de Cavalli, renvoyé par le mur stéphanois, voyait le ballon atterrir dans les pieds de Frikeche, qui égalisait.
On sentait alors une fin de soirée compliquée, qui se déciderait aux tirs au but. Heureusement, Benjamin Corgnet reprenait de volée une déviation de la tête de Nolan Roux. Suffisant pour battre une deuxième fois Mandanda. Dans le froid et la nuit, les Stéphanois pouvaient se conforter avec une place dans le grand huit de la Coupe de France.
Coupe de France
16e de finale
Au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne, 11597 spectateurs
ASSE 2–1 ap AC Ajaccio
Score à la mi-temps : 1-0
Arbitre : Benoît Bastien
Buts : Bahebeck (10e), Corgnet (120e) pour l’ASSE ; Frikeche (87e) pour l’AC Ajaccio
ASSE : Ruffier – Brison, Théophile-Catherine, Pogba, Pierre-Gabriel – Clément (C), Cohade (puis Diomandé, 81e), Eysseric – Bahebeck (puis Saint-Louis, 74e), Maupay (puis Corgnet, 70e), Roux. Entraîneur : Christophe Galtier.
AC Ajaccio : Mandanda – Lippini (C), Diabaté, Frikeche, Diallo – Nouri, Gonçalves, Marchetti (puis Abergel, 63e), Campanini – Videmont (puis Cavalli, 74e), Madri (puis Panyukov, 63e). Entraîneur : Olivier Pantaloni.