Audrey Chaumette: «Une réelle impatience»
Avant la réception de la Roche-sur-Yon, ce samedi, à Feurs (19h), la Stéphanoise plante le décor d’un match important pour les Vertes.
La rencontre de dimanche face à La Roche-sur-Yon est-elle un match charnière ?
C’est avant tout un match très important dans l’immédiat pour notre position au classement. Nous avons besoin de retrouver du jeu collectif. L’aborder comme un match décisif serait nous mettre un surplus de pression et cela pourrait nous inhiber. Cette semaine, dans la préparation, nous avons travaillé sereinement, sans trop penser au poids du match. Par contre, il y a une réelle impatience d’arriver au coup d’envoi. Nous voulons que ce soit le vrai départ de notre saison.
Qu’a-t-il manqué face à Saint-Maur pour l’emporter (2-2) ?
Nous avons trop subi. Elles ont joué long, avec beaucoup d’impact physique. Nous n’avons pas su imposer notre jeu et nous n’avons pas été réalistes. En D1, quand on rate autant d’occasions, on finit par le payer. C’est dommage car il y avait la place de faire largement mieux. Après, comme pour tout match, il y a des leçons à en tirer. La première, c’est le fait qu’il faut imposer davantage notre jeu à l’adversaire, surtout à domicile.
Tu as récemment été repositionnée en soutien de l’attaquante. Comment abordes-tu ce nouveau rôle sur le terrain ?
C’est encore un peu nouveau mais c’est un poste qui me plait beaucoup. J’ai la possibilité de toucher plus de ballons et de tenter d’orienter le jeu. Je ne suis pas une joueuse très rapide qui cherche la profondeur, donc je préfère avoir le ballon dans les pieds et distribuer. Avec Sarah (Palacin), ça fait déjà quelques temps que nous jouons ensemble. Il y a une certaine complicité sur le terrain. J’espère que nous pourrons rapidement la transformer en efficacité en termes de statistiques.
Quel a été ton parcours au sein du club ?
Cela fait déjà quatre ans que je suis à l’ASSE. Je suis passé par les U19 nationaux avant d’intégrer le groupe évoluant en D1. Lors de ma première saison, nous faisons un superbe parcours en Coupe de France en atteignant la finale (elle avait, notamment, marqué en demi-finale face au PSG). Dès lors, je n’ai plus quitté le groupe.
Il y a eu beaucoup de changements à l’intersaison, avec des départs et des arrivées. Comment le vit-on à l’intérieur du vestiaire ?
C’est une question d’adaptation, tout simplement. La nouveauté est loin d’être un défaut, au contraire, elle permet de créer de nouvelles affinités. Il reste un socle de cadres qui permet de ne pas perdre les repères. Anciennes ou nouvelles, l’important est que l’état d’esprit soit le même pour tout le monde.
D1 Féminine
10e journée
ASSE – La Roche-sur-Yon
Samedi 21 novembre à 19h
Stade Maurice Rousson de Feurs