Auteur de 12 buts depuis son arrivée dans le Forez, Benjamin Corgnet a réussi une entrée décisive contre Nantes lors de la dernière sortie des verts à Geoffroy-Guichard. L’occasion pour ASSE Actus de revenir avec le milieu de terrain stéphanois sur son adresse dans la surface...
Ton but face à Nantes a montré toute ton adresse dans la surface. As-tu toujours eu le sens du but?
Ce n’est pas quelque chose que j’ai vraiment travaillé. En fait, ce n’était pas l’une de mes qualités premières car je ne marquais pas souvent lorsque je jouais au niveau amateur. D’ailleurs, lors de ma première année en pro, en Ligue 2 à Dijon, je n’avais marqué qu’un seul but. Mais l’année suivante, le coach de l’époque, Patrice Carteron, m’avait replacé au poste de numéro 10 et je me suis rendu compte que j’éÂtais capable d’être décisif et de marquer. Les huit buts inscrits avec Dijon, pour ma première saison en L1, m’ont ainsi donné beaucoup de confiance.
Justement, parmi les buts que tu as marqués au cours de ta carrière, figurent plusieurs frappes enroulées. Est-ce un geste que tu as travaillé à l’entraînement ?
C’est une affaire de confiance ! Le fait de marquer réÂgulièrement, lors de ma première saison en Ligue 1, a constitué une sorte de déÂclic, car j’ai compris qu’il fallait tenter et suivre son instinct. C’est vrai que j’apprécie ces frappes enroulées de l’extérieur de la surface. On me dit qu’elles ne sont pas très puissantes, mais elles m’ont permis d’inscrire des buts importants. J’ai souvent surpris les gardiens en enchaînant trés vite contrôle-frappe. C’est un geste que je continue de travailler à l’entraînement. L’important, c’est aussi de conserver une forme de spontanéité. Un but ne s’explique pas toujours. C'est une question d'instinct....
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