C. Galtier : «Une affiche qui plaît beaucoup»

Comment qualifierez-vous ce rendez-vous face à l’OM ?

C’est toujours un match particulier. OM – ASSE est une affiche qui plait beaucoup aux gens, aux joueurs et à moi-même. Après la déception engendrée par la défaite à domicile face à Toulouse, c’est une bonne chose de se replonger rapidement dans la compétition et de se remobiliser par un gros match.

L’ASSE n’a plus gagné au stade Vélodrome depuis plus de 30 ans (10 août 1979, OM 3-5 ASSE). Est-ce une source de motivation supplémentaire ?

Je ne le savais pas… Si cela pouvait s’arrêter là, ce serait très bien. La saison dernière, nous méritions sûrement mieux que de perdre 1-0. Ceci dit, ce n’est pas une source de motivation supplémentaire. Ce qui me motive, c’est de savoir comment doit se comporter mon équipe. Ce match sera un bon révélateur sur le plan mental.

Quel regard portez-vous sur le classement où vous devancez actuellement l’OM ?

Nous sommes dans une semaine à trois matches et beaucoup de choses peuvent changer. Je ne regarde pas le classement. Je suis dans une recherche de constance dans notre jeu. Nous ne l’avons pas encore trouvée. Au cours d’un match, nous alternons des bonnes et mauvaises périodes. Face à Toulouse, nous avons subi un trou d’air de 20-25 minutes qui nous a été fatal.

«Nous voulons jouer pour marquer des buts»

Justement, commente expliquez-vous ce passage à vide face à Toulouse ?

Nous avons manqué de maitrise et de lucidité pour former un bloc plus compact et plus hermétique. Nous sommes restés trop ouverts et Toulouse en a bien profité. Ce n’est pas un problème physique, ni d’organisation. C’est davantage un problème de rééquilibre.

Quel regard portez-vous sur l’OM ?

Sur le papier, l’OM est largement favori. Cette équipe a beaucoup d’atouts, une force athlétique et beaucoup de qualités techniques. Nous devrons miser sur nos qualités de jeu et nos vertus pour contrarier les Marseillais. Nous voulons jouer pour marquer des buts. Si on prépare des matches pour rester regroupé défensivement, on s’embête et on ne remplit pas les stades.