Candice Gherbi: «Inverser la tendance»

La déception a-t-elle été dure à avaler après le match face à Juvisy (1-2) ?
C’était même de la frustration, car nous avons fait un beau match, notamment en première mi-temps. C’est dommage de prendre le premier but mais nous arrivons à revenir dans la partie avec le but de Sarah (Palacin). Au final, nous ne méritions pas de perdre car nous avons produit du jeu. Nous ne partions pas favorites mais nous sommes passées proches d’un exploit. C’est rageant, mais nous avons montré un beau visage.

Y’a-t-il eu un déclic après la victoire à Albi (3-0) ?
A Albi, ce fut une vraie victoire de groupe. Nous avons joué collectivement. L’équipe était en confiance, après le premier but nous avons déroulé. L’équipe a beaucoup changé cet été, il faut encore un temps d’adaptation. C’est plus facile quand nous prenons des points, surtout que nous en avons besoin. Je sens que les automatismes viennent petit à petit. Ce genre de prestations ne peut que nous aider, que ce soit l’équipe ou le staff.

Ton rôle sur le terrain a-t-il évolué cette saison ?
J’ai souvent joué en tant que numéro 6, parfois milieu gauche, que ce soit cette année ou l’année dernière. Je pense être meilleure à la récupération, car je peux faire parler mes qualités. Pour jouer à gauche, il faut de la vitesse, ce qui n’est pas ce qui me caractérise le plus. A un poste ou à un autre, il faut s’adapter, même si c’est parfois difficile. Le plus important, c’est l’expression collective.

Quel regard poses-tu sur Rodez, l’adversaire de dimanche ?
C’est une équipe combative, forte au milieu de terrain. Elle a peu changé dans ses caractéristiques par rapport à la saison dernière. Elles n’ont jamais peur de jouer, elles relancent proprement. Ce n’est pas le type d’adversaire à balancer devant et jouer les seconds ballons. Comme d’habitude, elles vont jouer dans les petits espaces. Les battre signifierait que nous avons grandi par rapport à la saison dernière.

Vous semblez plus à l’aise à l’extérieur qu’à domicile. Pourquoi ?
En fait, nous n’avons pas vraiment de domicile donc il est compliqué de se créer des repères. D’un match à l’autre, nous ne jouons pas sur le même terrain. C’est quelque chose qui ne nous aide pas à prendre de la confiance à la maison. A l’extérieur, en revanche, nous sommes plus libérées et nous avons pris des points importants. Dimanche, nous avons l’opportunité d’inverser la tendance. C’est une occasion à ne pas rater.