Les Verts enchaînent un deuxième déplacement consécutif à Metz, ce dimanche (17h), trois jours après leur précieux succès à Qäbälä. Fort de 5 matches consécutifs sans défaite, Christophe Galtier veut faire perdurer cette série en Moselle.
Oussama Tannane a marqué un but important jeudi soir. Comment jugez-vous ses dernières prestations ?
Deux de nos attaquants ont marqué, ce qui est toujours bon signe. C’est le premier but de la saison pour Oussama (Tannane) qui est de mieux en mieux match après match. Même s’il n’est pas encore à son meilleur niveau, il montre des signes encourageants dans l’investissement et le jeu avec le ballon. Il fait jouer les autres, joue pour l’équipe. Il faut qu’il insiste, qu’il marque, qu’il fasse marquer.
L’équipe a remporté 2 de ses 3 matches suivant un déplacement européen. Est-ce le fruit de l’expérience de votre groupe ?
Beaucoup de moyens pour la récupération sont mis en œuvre. Nous voyageons dans des conditions optimales, ce qui a un coût, mais c’est quelque chose d’obligatoire quand nous enchaînons les matches. Il y a également du vécu au sein du staff. L’effectif et sa qualité doivent nous permettre d’avoir de la fraîcheur dans les matches suivants les déplacements en Europe. Le voyage a été long jusqu’en Azerbaïdjan. Avec du recul, le match face à Monaco avait laissé beaucoup de traces. Nous avons une réflexion sur le fait d’injecter du sang neuf, afin de concerner tout le monde et éviter que l’effectif ne paie la fatigue.
Quel regard portez-vous sur le promu messin ?
Ils sont dans une situation où ils n’ont pas gagné depuis quatre matches. Après un bon début de saison, ils seront déterminés car ils ont une obligation de résultat. A domicile, ils ont joué Monaco puis Nice, avec des défaites assez lourdes. Ils peuvent imaginer que nous allons être légèrement émoussés après notre match en semaine. Je m’attends à un match difficile, engagé, rythmé. Je veux que nous soyons dans l’état d’esprit de faire des points, continuer notre série et rester collés à la première partie de tableau. Derrière, nous aurons une très grosse série de dix matches en un mois jusqu’à la trêve, une première dans l’histoire du club.
Avant ce calendrier très chargé, avez-vous opté pour une préparation différente afin d’éviter au maximum les blessures ?
Nous n’avons rien révolutionné, mais nous avons modifié certaines choses. Nous avons échangé avec des entraîneurs, des staffs médicaux d’autres équipes. L’intensité de nos matches fait beaucoup. Certaines rencontres nous ont coûté beaucoup, car nous ne jouons jamais à l’économie. Jeudi, à Qäbälä, si nous menons 2-0 à la pause, peut-être que Robert (Beric) sort avant de se blesser. Voilà pourquoi l’efficacité est importante. Nous la travaillons tous les jours à l’entraînement, afin de faire le geste juste, être froid, lucide. Donner au bon moment, faire la course au bon moment. Ça se joue là.
