Christophe Galtier: «Confirmer face à Troyes»
Fort de deux victoires consécutives en Ligue 1, l’entraîneur stéphanois ne veut pas laisser passer l’opportunité de rester dans la course aux places européennes face à l’ESTAC (samedi, 20h).
Dans quel état d’esprit abordez-vous la réception de Troyes (samedi, 20h) ?
C’est un match important. Tant que nous en gagnerons, ils le seront tous. Nous avons su créer une dynamique en battant Montpellier puis Ajaccio, désormais, il faut confirmer face à Troyes. Nous avons l’ambition de vouloir être européens. Nous sommes présents dans le sprint même si nous avons des points de retard car, pour l’instant, seule la 4e place donne accès à l’UEFA Europa League. Si nous n’arrivons pas à gagner samedi, nous nous mettrons un handicap. Donc, nous nous devons de battre Troyes. Nous avons préparé ce match comme nous avions préparé Ajaccio, Montpellier, Lyon, Paris et les autres : avec du sérieux.
Troyes est déjà relégué. Cette donnée influe-t-elle sur la rencontre ?
J’ai vu leur dernier match au cours duquel ils ne se sont inclinés que dans le temps additionnel. Sur un plan offensif, ils se sont créé beaucoup de situations. Les joueurs troyens jouent sans aucune pression. Certains joueront pour se montrer. Je pense également que le club a une vraie stratégie concernant la saison prochaine en Ligue 2, afin de la débuter du mieux possible. Ils ont l’opportunité de la préparer en disputant des matches de Ligue 1. Ils vont venir à Saint-Etienne sans aucune pression et dans une volonté de jouer sans calculer.
Avez-vous un objectif de points qui vous garantirait une place européenne en fin de saison ?
Je ne fais aucun calcul concernant le classement. Ce qui m’importe, c’est nous, ce que nous devons faire de notre côté. Lille, par exemple, est devenu un concurrent à l’Europe. Ce n’était pas le cas il y a quelques semaines. Journée après journée, il y a une variation énorme. C’est le charme de la Ligue 1 et de cette saison. Il n’y a que deux équipes qui n’ont plus d’objectifs à défendre : Paris et Troyes. Les dix-huit autres équipes sont concernées par quelque chose. Notre calendrier est à priori favorable. Il vaut mieux recevoir quatre fois que se déplacer quatre fois. A nous d’en profiter.
Est-ce un message que vous faîtes passer à vos joueurs ?
Mes cadres font passer ce message-là. Ils savent. Ils ont vécu cela. J’écoute, j’observe, et je sens mes joueurs très déterminés. Je les sens bien dans leurs têtes, solidaires les uns envers les autres. C’est bon signe. Le fait d’avoir gagné avant la trêve, et puis d’avoir enchaîné après cette dernière, ce qui n’est jamais évident, a amené de la confiance et de l’envie. Cette dynamique de sprint final, que j’ai connue avec plusieurs joueurs de mon effectif les saisons précédentes, entraîne les nouveaux et leur montre les obligations de résultats lorsque l’on joue l’Europe.