Christophe Galtier: «Courir après un exploit»

Quel regard portez-vous sur les difficultés actuelles du PSG ?
Le PSG, c’est 32 matches disputés et seulement 3 défaites depuis le début de saison. Alors entendre parler de difficultés…Paris est toujours en lice dans toutes les compétitions. Paris est là et sera champion en fin de saison. Le PSG, c’est la meilleure équipe du championnat, une des meilleures au niveau européen. C’est également le 5e club le plus riche au monde en termes de revenus générés.

Comment qualifieriez-vous le parcours de votre équipe depuis le début de saison ?
Les chiffres parlent. L’ASSE, c’est 33 matches disputés et seulement 6 défaites dont 2 subies face au PSG. Ce que nous avons fait jusqu’à présent, c’est très bien, c’est même incroyablement bien quand on n’a que 20 joueurs dans son effectif. Mais, la suite sera très difficile. Mon effectif est actuellement très affaibli.  En attendant, nous allons faire le dos rond et tenter de réaliser des exploits.

Avec quelles armes abordez-vous ce rendez-vous face au PSG ?
Sans Moustapha Bayal Sall, ni Kévin Monnet-Paquet qui ont rejoint l’infirmerie pour plusieurs semaines. Compte tenu des blessures et des sélections à la CAN, je prépare ce rendez-vous face avec 12 joueurs de champ. Maintenant, il va falloir être imaginatif et s’appuyer sur notre formation. Nous allons devoir puiser dans notre centre de formation. L’écart entre notre effectif et celui du PSG était déjà conséquent, il le sera encore davantage, dimanche soir.

Dans ces conditions, comment comptez-vous rivaliser avec le PSG ?
Nous allons courir après un exploit.  Le PSG est largement supérieur à nous. Ce n’est pas du tout un concurrent direct. Cela ne peut être que du bonheur. Si le PSG nous bat, ce sera normal, si nous partageons les points, ce ne sera pas normal pour le PSG et si jamais, nous l’emportons, ce sera un exploit. Nous allons nous battre avec nos armes. Nous allons nous accrocher. C’est la réalité actuelle mais je ne suis ni pessimiste, ni inquiet. Nous avons 40 points au compteur. Nous n’avons pas à trembler.