Christophe Galtier: «De l’excitation»
Pour sa première conférence de presse de la saison, l’entraîneur stéphanois est déjà tourné vers la nouvelle saison et la fin du mois de juillet, décisive pour l’Europe. Il revient également sur l’arrivée de Vincent Pajot et détaille le début de préparation de son groupe.
Qu’est-ce qui vous a plus dans le profil de Vincent Pajot ?
C’est un vrai bon footballeur et il est important d’avoir de la qualité technique sur le terrain. C’est quelqu’un qui connait bien la Ligue 1. Il arrive dans un groupe au sein duquel il a déjà des repères avec d’anciens partenaires. Il ressemble aux joueurs qui composent notre effectif et répond aux critères qui nous importent : être un bon équipier, avoir de la réflexion. Nous avions déjà pensé à lui lors du mercato d’hiver mais j’avais échangé avec Philippe Montanier qui m’avait demandé de ne pas discuter avec son joueur. Ce n’est qu’en fin de saison dernière que nous avons pu avancer. C’est quelqu’un d’ambitieux, encore un peu sur la réserve. Il va trouver sa place de manière naturelle.
Comment envisagez-vous la préparation qui a débuté hier matin ?
La saison dernière a été très longue pour nous, ce qui va réduire la préparation de celle qui arrive. J’ai voulu que les joueurs aient cinq semaines complètes de repos. D’autres équipes ont repris plus tôt que nous mais elles avaient moins joué. Le repos mental et physique était nécessaire pour tout le monde. Nous avons 31 jours de préparation avant le premier match officiel. Nous demandons aux joueurs d’être à l’écoute de ce que nous voulons voir dans les séances.
Quel sera le premier objectif fixé pour les premières semaines d’entraînement ?
Nous allons fonctionner de façon très progressive. C’est une préparation similaire à celle d’il y a deux ans, après notre victoire en Coupe de la Ligue. Nous avions deux tours de qualification à jouer. Cette expérience doit nous servir pour faire mieux. L’objectif clair, net et précis que j’ai défini sera celui de rentrer dans les poules de l’Europa League.
Ressentez-vous de la pression avant la saison ?
De la pression ? Non. Plutôt de l’excitation. De l’excitation que le championnat redémarre. Lorsque l’on est entraîneur, on est automatiquement excité de vivre une saison. Je sais l’attente qu’il y a. On prend goût aux belles saisons, les joueurs et les supporters également. Mais cette attente ne va pas se transformer en pression. Progresser en 2015/2016, ce serait être toujours aussi bien classés en championnat et vivre beaucoup de matches européens.
L’intersaison a également été marquée par votre prolongation de contrat à la tête de l’équipe première.
Le dernier match m’avait conforté dans mon idée. Il y a des endroits qui sont durs à quitter. L’attachement que j’ai pour ce club est fort. Il n’en reste pas moins que ce que je n’ai pas réussi en Coupe d’Europe, j’espère le réussir cette saison.
La chaleur qui règne ces jours-ci sur la région stéphanoise va-t-elle vous obliger à changer vos plans ?
Oui, nous allons nous adapter. Mon staff médical est en train de plancher sur le programme. A la fois sur le contenu mais également sur les horaires d’entraînement. Nous serons peut-être contraints d’avancer les séances du matin.