Christophe Galtier: «Emmener le stade avec nous»
Pour la réception de Toulouse (samedi, 17h), le technicien stéphanois veut faire perdurer la série d’invincibilité de son équipe dans le Chaudron.
Quel regard portez-vous sur la défense, point fort de l’équipe ces derniers temps ?
Notre défense avait subi beaucoup de blessures en première partie de saison. Ce n’est plus le cas dernièrement et je pense que c’est aussi pour cela que nous avons trouvé une certaine assise défensive. Même si, si nous sommes sur une belle série défensive, c’est avant tout grâce à un travail collectif, pas seulement grâce aux quatre de derrière et Stéphane (Ruffier). Avec des spécialistes du poste qui ont un certain niveau, nous sommes plus performants. Aujourd’hui l’équipe est plus équilibrée qu’il y a quelques temps. Même si cela ne plait pas aux gens.
Qu’aimeriez-vous améliorer dans le jeu de votre équipe ?
Je ne suis pas un entraîneur qui veut tout fermer, jouer sans la possession de balle et dans ses seize mètres cinquante. Je souhaiterais faire mieux avec le ballon. Mais il y a des périodes difficiles et, durant ces périodes-là, il faut savoir ne pas perdre. Et, en ce moment, je ne dirais pas que nous savons ne pas perdre. Je dirais plutôt que nous savons gagner. A ce moment de la saison, c’est important. Il faut s’appuyer sur notre collectif, ce qui fait notre force. Et emmener tout Geoffroy-Guichard avec nous.
Comment expliquez-vous que l’équipe ait acquis des victoires trois fois de suite dans le dernier quart d’heure ?
Si nous ne faisons pas la différence avant dans les matches, c’est tout simplement que nous n’y arrivons pas. Depuis un certain moment, il y a un onze de départ et des entrants qui se montrent décisifs. C’est aussi la qualité d’un effectif et d’un banc. Quand est-ce que nous ferons la différence dans un match ? Je ne le sais pas. Je sais, par contre, que nous donnerons tout pour que ce soit le cas. Je ne cherche pas le profil des meilleurs entrants, j’essaye juste de savoir qui pourra m’amener à faire une différence dans le temps de jeu qui lui sera imparti. Il y avait la possibilité de faire démarrer Romain (Hamouma) face à Lorient, mais je savais qu’il n’avait pas plus de 45 minutes dans les jambes. Quand il est rentré, il a amené ce qu’il devait amener. Mais je ne me dis pas « untel peut être un bon joker ». Je me demande plutôt qui peut me faire le match dans sa totalité et comment je peux toujours avoir un certain niveau sur le terrain avec des changements.
Quel regard portez-vous sur le match de samedi ?
Les statistiques disent que c’est difficile de gagner deux matches consécutifs à domicile. Il y a cette fameuse obligation de résultats, encore plus à la maison, où nous pouvons peut-être impatients, désorganisés, déséquilibrés. Il reste neuf points en jeu. Nous ne considérons pas que nous sommes qualifiés pour l’Europe. Si nous avons le bonheur de gagner samedi, et que ni Rennes, ni Lille ne l’emportent… Avant cela il faudra battre Toulouse. Même s’ils viennent de perdre face à Lyon, ils restent une équipe en forme. C’est une équipe qui a complètement changé de visage depuis l’arrivée de Pascal (Dupraz). Il a apporté son expérience de la Ligue 1 et sa détermination. Sa personnalité, son caractère font que cette équipe est très difficile à jouer.