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Vendredi 24 Févr. 2017 à 15h31
Christophe Galtier: «Entretenir notre habitude européenne»
Avant la réception du Stade Malherbe de Caen (dimanche à 15h), l’entraîneur stéphanois lance la course à l’Europe. Pour revivre des soirées comme celle de mercredi face à Manchester, Christophe Galtier sait qu’une bonne fin de championnat est essentielle.
Quel regard portez-vous sur l’événement que fut la réception de Manchester United, mercredi dernier?
Le public a été extraordinaire. Nos supporters ont renvoyé une image très positive du club. Il y avait Manchester en face, nous attendions une telle affiche depuis des années. Si Manchester est venu dans une telle ambiance, c’est aussi parce que mes joueurs ont terminé premiers de leur poule. A la mi-temps du match à Anderlecht, personne ne pouvait le penser. Il faut évidemment féliciter ce que les supporters ont mis dans la préparation des deux matches, à l’aller et au retour, mais également mes joueurs.
Comment analysez-vous la double performance de vos hommes face aux Mancuniens ?
Sur un plan sportif, ce sont deux défaites. Nous avons rivalisé sur une mi-temps, lors du match aller. Dès le tirage au sort, nous savions que ç’a allait être compliqué. Manchester avait décidé de ne pas être surpris comme il l’avait été au match aller. Ils savaient qu’en marquant le premier but, la qualification était presque acquise. Finalement, ils ne sont pas venus pour nous donner une leçon, ils sont venus pour se qualifier. Malgré tout, je n’ai aucun reproche à faire mes joueurs, qui ont réalisé une campagne européenne extraordinaire. Ils ont donné ce qu’ils pouvaient, au 8e match d’une série intense. Le match aller a pris beaucoup d’énergie, tout comme le match de Montpellier où nous avons joué longtemps à 10. Athlétiquement, Manchester nous est supérieur. C’était compliqué après leur but mais nous avons voulu aller chercher l’égalisation. L’adversaire était imbattable. Les clubs anglais ont des matches très compliqués tous les week-ends dans leur championnat. Manchester n’est que 6e, alors qu’ils viennent d’enchaîner 20 matches sans défaite. L’intensité est toujours très haute.
Comment avez-vous préparé la réception de Caen ?
Mercredi, dès la 17e minute, j’étais dans la préparation de Caen. Il y a de la fatigue, car le jeudi-dimanche est un enchaînement terrible. C’est bien plus difficile que la Champions League, qui offre des plages de récupérations plus importantes. Nous nous retrouvons au même point que l’année dernière où nous avions déjà joué Caen, après notre élimination à Bâle. Il va falloir trouver des ressources pour revivre des matches de coupe d’Europe la saison prochaine. Pour cela, il faudra être au moins dans les 5 premiers. Pour l’instant, nous sommes à cette place-là. Il faut s’y accrocher. Sur un plan mental, nous devons aller chercher des ressources pour battre Caen, faire des points. Avec la manière comme depuis le début de l’année 2017 ? Je ne sais pas mais l’important sera de faire des points. Dans la gestion de l’effectif, il y aura des rotations. Tout le monde sera concerné.
Après un mois de février infernal, le calendrier deviendra plus léger en mars…
Oui, mais cette série de matches est très importante. Il y aura des confrontations directes, mais, pour qu’elles aient un sens, il faut gagner avant. Si nous sommes bons, nous serons dans le sprint final. Nous sommes habitués à être européens. Il faut entretenir cette habitude. C’est exceptionnel pour le club. Nous avons un objectif important qui n’est pas donné à tout le monde. J’espère qu’au soir de la dernière journée, nous serons une nouvelle fois qualifiés en Europe. Ce serait une performance.
La fatigue accumulée ce mois-ci peut-elle modifier vos plans pour dimanche ?
Nous allons démarrer pied au plancher, sans calculer, en cherchant à gagner et avec de la fraîcheur injectée dans l’équipe. Les joueurs frais doivent amener une plus-value à l’équipe. C’est maintenant que les gains de places dans le onze titulaire se jouent. Ceux qui vont vouloir vivre l’aventure jusqu’au bout avec beaucoup de temps de jeu vont devoir être bons sur les matches qui arrivent. Pour battre Caen, il faudra avoir beaucoup de détermination, passer au-delà de la physique, mettre la tête avant les jambes.
Le public a été extraordinaire. Nos supporters ont renvoyé une image très positive du club. Il y avait Manchester en face, nous attendions une telle affiche depuis des années. Si Manchester est venu dans une telle ambiance, c’est aussi parce que mes joueurs ont terminé premiers de leur poule. A la mi-temps du match à Anderlecht, personne ne pouvait le penser. Il faut évidemment féliciter ce que les supporters ont mis dans la préparation des deux matches, à l’aller et au retour, mais également mes joueurs.
Comment analysez-vous la double performance de vos hommes face aux Mancuniens ?
Sur un plan sportif, ce sont deux défaites. Nous avons rivalisé sur une mi-temps, lors du match aller. Dès le tirage au sort, nous savions que ç’a allait être compliqué. Manchester avait décidé de ne pas être surpris comme il l’avait été au match aller. Ils savaient qu’en marquant le premier but, la qualification était presque acquise. Finalement, ils ne sont pas venus pour nous donner une leçon, ils sont venus pour se qualifier. Malgré tout, je n’ai aucun reproche à faire mes joueurs, qui ont réalisé une campagne européenne extraordinaire. Ils ont donné ce qu’ils pouvaient, au 8e match d’une série intense. Le match aller a pris beaucoup d’énergie, tout comme le match de Montpellier où nous avons joué longtemps à 10. Athlétiquement, Manchester nous est supérieur. C’était compliqué après leur but mais nous avons voulu aller chercher l’égalisation. L’adversaire était imbattable. Les clubs anglais ont des matches très compliqués tous les week-ends dans leur championnat. Manchester n’est que 6e, alors qu’ils viennent d’enchaîner 20 matches sans défaite. L’intensité est toujours très haute.
Comment avez-vous préparé la réception de Caen ?
Mercredi, dès la 17e minute, j’étais dans la préparation de Caen. Il y a de la fatigue, car le jeudi-dimanche est un enchaînement terrible. C’est bien plus difficile que la Champions League, qui offre des plages de récupérations plus importantes. Nous nous retrouvons au même point que l’année dernière où nous avions déjà joué Caen, après notre élimination à Bâle. Il va falloir trouver des ressources pour revivre des matches de coupe d’Europe la saison prochaine. Pour cela, il faudra être au moins dans les 5 premiers. Pour l’instant, nous sommes à cette place-là. Il faut s’y accrocher. Sur un plan mental, nous devons aller chercher des ressources pour battre Caen, faire des points. Avec la manière comme depuis le début de l’année 2017 ? Je ne sais pas mais l’important sera de faire des points. Dans la gestion de l’effectif, il y aura des rotations. Tout le monde sera concerné.
Après un mois de février infernal, le calendrier deviendra plus léger en mars…
Oui, mais cette série de matches est très importante. Il y aura des confrontations directes, mais, pour qu’elles aient un sens, il faut gagner avant. Si nous sommes bons, nous serons dans le sprint final. Nous sommes habitués à être européens. Il faut entretenir cette habitude. C’est exceptionnel pour le club. Nous avons un objectif important qui n’est pas donné à tout le monde. J’espère qu’au soir de la dernière journée, nous serons une nouvelle fois qualifiés en Europe. Ce serait une performance.
La fatigue accumulée ce mois-ci peut-elle modifier vos plans pour dimanche ?
Nous allons démarrer pied au plancher, sans calculer, en cherchant à gagner et avec de la fraîcheur injectée dans l’équipe. Les joueurs frais doivent amener une plus-value à l’équipe. C’est maintenant que les gains de places dans le onze titulaire se jouent. Ceux qui vont vouloir vivre l’aventure jusqu’au bout avec beaucoup de temps de jeu vont devoir être bons sur les matches qui arrivent. Pour battre Caen, il faudra avoir beaucoup de détermination, passer au-delà de la physique, mettre la tête avant les jambes.
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