Christophe Galtier: «Être bons et efficaces»
Pour le quatrième match de l'ASSE en dix jours, ce mercredi à Troyes (19 h), l’entraîneur stéphanois veut conserver la dynamique de succès que connaît son équipe.
Après la nouvelle victoire acquise face au FC Nantes (2-0), diriez-vous que l’équipe est en progrès constants?
Nous voyons que l’équipe monte en puissance sur un plan athlétique. Mais elle est encore loin de ce qu’elle peut faire, notamment dans l’utilisation du ballon. Face à Nantes, nous avons mal démarré le match, peut-être à cause d’une certaine timidité. Dans l’ensemble, j’étais satisfait. Il faudra tout de même être plus constant dans la durée. Si les jeunes continuent à progresser et montrent autant de détermination, s’ils restent autant à l’écoute, nous aurons une profondeur de banc très intéressante dans le futur. Nous avons de très bons jeunes qui s’entraînent avec nous et je ne me gênerai pas pour faire appel à eux en match. Dans une équipe en confiance, la jeunesse peut apporter de l’insouciance, de la générosité et de la valeur athlétique.
Êtes-vous sensible au fait d’être sur le podium et de prendre des points d’avance sur des concurrents directs ?
Le premier objectif est que le groupe soit bon et efficace en terme de résultats. Il est encore beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions. Je regarde surtout le nombre de points que nous avons. Le vécu de la saison dernière doit nous permettre de nous améliorer, d’avoir un effectif plus opérationnel sur les six premiers mois de compétitions. Voilà pourquoi il y a eu des changements entre jeudi et dimanche, la semaine dernière.
L’association Robert Beric-Nolan Roux a été concluante face à Rosenborg et tous les deux ont marqué un but chacun. Est-ce un duo que vous serez conduit à utiliser régulièrement ?
Oui. Cela donne encore des possibilités. Jouer des matches de Coupe d’Europe demande de maîtriser un certain environnement. Avoir dans notre effectif des joueurs comme Robert et Nolan doit nous aider dans ce sens-là. Robert correspond dans le jeu à ce que nous avions vu de lui. Il a l’avantage d’avoir beaucoup joué avant de nous rejoindre et d’avoir engrangé de la confiance en marquant. Je ne voulais pas que Nolan voit Robert comme un concurrent mais comme un coéquipier. Il faut trouver une complicité entre eux. Les deux sont différents, jouent dans des registres distincts. Il faudra s’améliorer autour d’eux lorsqu’ils joueront. Robert a l’habitude d’avoir une longue trêve hivernale. Ce ne sera pas le cas en France. C’est une donnée qu’il faudra intégrer.
Comment évaluez-vous l’équipe de Troyes ?
C’est une équipe qui évolue très souvent dans un 4-4-2. Jean-Marc Furlan est fidèle à cette philosophie. C’est un entraîneur d’expérience. Comme souvent pour les promus, les Troyens vivent un départ difficile, mais je vois beaucoup de qualités dans cette équipe-là. Il n’y a pas de onze titulaire à Troyes mais on sait à quoi s’attendre quand on va là-bas. Il y a toujours du jeu porté vers l’avant, du jeu d’attaque.