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Vendredi 23 Sept. 2016 à 14h37
Christophe Galtier: «Il faut surfer sur cet état d’esprit»
L'entraîneur des Verts souligne l'élan de solidarité suscité lors du match à Nantes par les sorties sur blessure de trois joueurs et l'expulsion survenues après 20 minutes de jeu.
Quatre joueurs, Loïc Perrin, Fabien Lemoine, Florentin Pogba et Kévin Malcuit, se sont blessés mercredi dernier à Nantes. Quelle est la durée de leur indisponibilité ?
Fabien Lemoine souffre d'une lésion à un mollet qui va nécessiter des semaines d'arrêt. Florentin Pogba doit siogner une lésion à un ischio-jambier qui va également nécessiter des semaines d'arrêt. Loïc Perrin a ressenti une douleur. C'est une alerte qui va engendrer des jours d'arrêt. Quant à Kévin Malcuit, qui 'est blessé lors de sa seule action du match (il a été expulsé), il doit passer des examens complémentaires pour déterminer la nature exacte de sa blessure.
Comment expliquez-vous ces blessures?
Je veux faire une mise au point. Le staff médical est là pour soigner des joueurs. Ce ne sont pas un médecin et des kinés qui blessent des joueurs. Je suis le seul responsable de tous les choix effectués Notre staff médical est hyper compétent. Je travaille avec Tarak Bouzaabia, notre médecin, et Thierry Cotte, notre préparateur physique, depuis huit ans. J'ai une confiance aveugle en eux. Quand vous disputez deux fois plus de matches que vos adversaires, c'est normal que vous ayez plus de blessés. Nous avons déjà beaucoup joué. Ce dimanche, nous allons disputer notre onzième match officiel depuis le début de saison. Avant notre déplacement à Nantes, Loïc Perrin et Florentin Pogba avaient joué 95% de notre temps de jeu. Pour Fabien Lemoine, c'était 85%. Il est normal que les joueurs qui enchaînent les rencontres soient plus exposés aux blessures. Ils le savent. Le fait rarissime, c'est la perte de trois joueurs sur blessure en vingt minutes et dès le début du match. Mais on ne peut pas rester insensible à ce qui s'est passé à Nantes. On ne doit pas être fataliste. Je suis dans l'analyse. Mais il ne faut pas tout remettre en question. J'ai beaucoup apprécié la réaction de Robert Duverne su rla chaîne L'Equipe. Il a dit: "Quand on gagne plusieurs fois à la 90e minute, ça veut dire que le travail est bien fait."
> La mise au point de Christophe Galtier
Comment avez-vous vécu le match à Nantes et toutes les péripéties?
C'est une belle expérience, sauf pour les blessés bien sûr. Dans cette situation, on va chercher au fond de soi-même. Tous ces événements contraires ont suscité un bel élan de solidarité. La mi-temps a constitué un moment fort entre nous. Nous étions un de moins et nous ne pouvions plus effectuer de changements. Chacun devait donner 10 % de plus en sachant qu'il ne pourrait pas être remplacé. Le groupe a été extraordinaire. Je l'ai félicité pour ses capacités d'adaptation. J'ai félcité tout le monde sauf Stéphane qui a effectué les arrêts qu'il fallait. Il nous a tellement habitués à sortir de grands arrêts que j'ai oublié de le féliciter (sourire). Je le fais aujourd'hui. J'ai vraiment apprécié l'attitude du groupe, la détermination de tous. Kévin Monnet-Paquet m'a dit : "J'ai été à l'aise comme latéral mais je suis un attaquant" (sourire). En tout cas, c'est Kévin qui est allé se placer tout seul à droite, spontanément. Sa réaction témoigne de l'élan de solidarité qui s'est créé.
Comptez-vous surfer sur cet état d'esprit pour les prochains matches ?
Il faut bien sûr surfer sur cet état d'esprit, sur l'image que nous avons renvoyée à Nantes. Mais cela ne suffit pas pour gagner des matches.
Envisagez-vous de recruter un joker?
Je ne suis pas sûr qu'un joker soit immédiatement opérationnel. Je n'ai pas demandé à Dominique Rocheteau et à David Wantier de travailler sur l'arrivée d'un joueur. Nous allons continuer avce l'effectif que nous avons constitué. Des joueurs vont revenir.
Est-ce un casse-tête de devoir composer l'équipe qui affrontera Lille ce dimanche ?
C'est très simple. Aujourd'hui, il y a neuf joueurs blessés et un joueur suspendu. Nous avons un effectif de qualité. Des jeunes vont apparaître.
Abordez-vous ce match comme une revanche après la défaite subie face au LOSC lors de la toute dernière journée du championnat?
Pas du tout. Les effectifs ne sont plus les mêmes. C'est une autre saison, un autre contexte. Nous devrons être en action, ne pas calculer, jouer pour gagner.
Comment avez-vous accueilli les éloges de Carlo Ancelotti à votre égard (*) ?
C'est très flatteur. Je ne vais pas lui renvoyer des éloges. Il est sûrement l'un des meilleurs entraîneurs du monde. C'est un exemple. Je m'inspire de ce qu'il fait et ce qu'il dit.
(*° Dans une interview paru ce vendredi dans L'Equipe, Carlo Ancelotti, désormais à la tête du Bayern Munich, a répondu à une question concernant les entraîneur qui le séduisent: "Mon ami de Saint-Etienne, Christophe Galtier, quue devient-il ? (...) On a gagné le prix du meilleur entraîneur en 2013. Il est bon, lui".
Fabien Lemoine souffre d'une lésion à un mollet qui va nécessiter des semaines d'arrêt. Florentin Pogba doit siogner une lésion à un ischio-jambier qui va également nécessiter des semaines d'arrêt. Loïc Perrin a ressenti une douleur. C'est une alerte qui va engendrer des jours d'arrêt. Quant à Kévin Malcuit, qui 'est blessé lors de sa seule action du match (il a été expulsé), il doit passer des examens complémentaires pour déterminer la nature exacte de sa blessure.
Comment expliquez-vous ces blessures?
Je veux faire une mise au point. Le staff médical est là pour soigner des joueurs. Ce ne sont pas un médecin et des kinés qui blessent des joueurs. Je suis le seul responsable de tous les choix effectués Notre staff médical est hyper compétent. Je travaille avec Tarak Bouzaabia, notre médecin, et Thierry Cotte, notre préparateur physique, depuis huit ans. J'ai une confiance aveugle en eux. Quand vous disputez deux fois plus de matches que vos adversaires, c'est normal que vous ayez plus de blessés. Nous avons déjà beaucoup joué. Ce dimanche, nous allons disputer notre onzième match officiel depuis le début de saison. Avant notre déplacement à Nantes, Loïc Perrin et Florentin Pogba avaient joué 95% de notre temps de jeu. Pour Fabien Lemoine, c'était 85%. Il est normal que les joueurs qui enchaînent les rencontres soient plus exposés aux blessures. Ils le savent. Le fait rarissime, c'est la perte de trois joueurs sur blessure en vingt minutes et dès le début du match. Mais on ne peut pas rester insensible à ce qui s'est passé à Nantes. On ne doit pas être fataliste. Je suis dans l'analyse. Mais il ne faut pas tout remettre en question. J'ai beaucoup apprécié la réaction de Robert Duverne su rla chaîne L'Equipe. Il a dit: "Quand on gagne plusieurs fois à la 90e minute, ça veut dire que le travail est bien fait."
> La mise au point de Christophe Galtier
Comment avez-vous vécu le match à Nantes et toutes les péripéties?
C'est une belle expérience, sauf pour les blessés bien sûr. Dans cette situation, on va chercher au fond de soi-même. Tous ces événements contraires ont suscité un bel élan de solidarité. La mi-temps a constitué un moment fort entre nous. Nous étions un de moins et nous ne pouvions plus effectuer de changements. Chacun devait donner 10 % de plus en sachant qu'il ne pourrait pas être remplacé. Le groupe a été extraordinaire. Je l'ai félicité pour ses capacités d'adaptation. J'ai félcité tout le monde sauf Stéphane qui a effectué les arrêts qu'il fallait. Il nous a tellement habitués à sortir de grands arrêts que j'ai oublié de le féliciter (sourire). Je le fais aujourd'hui. J'ai vraiment apprécié l'attitude du groupe, la détermination de tous. Kévin Monnet-Paquet m'a dit : "J'ai été à l'aise comme latéral mais je suis un attaquant" (sourire). En tout cas, c'est Kévin qui est allé se placer tout seul à droite, spontanément. Sa réaction témoigne de l'élan de solidarité qui s'est créé.
Comptez-vous surfer sur cet état d'esprit pour les prochains matches ?
Il faut bien sûr surfer sur cet état d'esprit, sur l'image que nous avons renvoyée à Nantes. Mais cela ne suffit pas pour gagner des matches.
Envisagez-vous de recruter un joker?
Je ne suis pas sûr qu'un joker soit immédiatement opérationnel. Je n'ai pas demandé à Dominique Rocheteau et à David Wantier de travailler sur l'arrivée d'un joueur. Nous allons continuer avce l'effectif que nous avons constitué. Des joueurs vont revenir.
Est-ce un casse-tête de devoir composer l'équipe qui affrontera Lille ce dimanche ?
C'est très simple. Aujourd'hui, il y a neuf joueurs blessés et un joueur suspendu. Nous avons un effectif de qualité. Des jeunes vont apparaître.
Abordez-vous ce match comme une revanche après la défaite subie face au LOSC lors de la toute dernière journée du championnat?
Pas du tout. Les effectifs ne sont plus les mêmes. C'est une autre saison, un autre contexte. Nous devrons être en action, ne pas calculer, jouer pour gagner.
Comment avez-vous accueilli les éloges de Carlo Ancelotti à votre égard (*) ?
C'est très flatteur. Je ne vais pas lui renvoyer des éloges. Il est sûrement l'un des meilleurs entraîneurs du monde. C'est un exemple. Je m'inspire de ce qu'il fait et ce qu'il dit.
(*° Dans une interview paru ce vendredi dans L'Equipe, Carlo Ancelotti, désormais à la tête du Bayern Munich, a répondu à une question concernant les entraîneur qui le séduisent: "Mon ami de Saint-Etienne, Christophe Galtier, quue devient-il ? (...) On a gagné le prix du meilleur entraîneur en 2013. Il est bon, lui".
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