S'il regrette la stérilité affichée par son équipe en seconde période, le coach Stéphanois n'oublie pas de souligner le sérieux et la combativité montrés par ses hommes dès l'entame de match. Une combativité dont il n'entend pas non plus se départir lors des quatre dernières semaines de compétition.
Est-ce difficile d’évoluer dans un tel contexte ?
C’était le premier match disputé à huis clos pour moi et j’espère que ce sera le dernier. L’absence de public est dommageable dans un match de football. Le football, ce n’est pas cela. Nous savions que cela n’allait pas être facile mais mes joueurs ont été combatifs et appliqués. Lors de l’interruption, je leur ai dit qu’il fallait rester dans le match et monter en agressivité pour ne pas tomber dans l’ambiance et le rythme d’un match amical. Cela nous a souri en partie puisque nous avons ouvert le score. Mais je regrette que nous ne soyons pas parvenus à tenir cet avantage jusqu’à la pause ni à concrétiser les occasions que nous nous sommes créé. Au retour des vestiaires, nous avons eu trop de déchets techniques dans la dernière passe et dans le dernier geste.
Avez-vous été rassuré par la rentrée de Loïc Perrin et l'efficacité de Robert Beric ?
N’importe quel entraineur serait heureux de voir Loïc sur le terrain et au milieu de sa défense. Il rassure, apporte une certaine sérénité à l’équipe. Robert a été présent au bon moment et à l’endroit où il fallait être sur un bon ballon de Romain Hamouma. Malheureusement, nous n'avons pas réussi à trouver nos joueurs offensifs dans le dos de la défense rennaise. Avec un peu plus de justesse et un peu plus d’agressivité, nous aurions pu être plus dangereux en deuxième période.
L’objectif européen peut-il être encore atteint ?
Je reste lucide, ce sera difficile. L’objectif s’éloigne de plus en plus car le match nul concédé ce soir ne nous arrange pas aujourd’hui. L’objectif était de prendre trois points pour nous en rapprocher mais compte tenu des résultats de ce week-end, du nul concédé et de notre calendrier, cela parait compliqué. Mais nous nous battrons jusqu’au bout, cela fait plus de neuf ans que je me bats, que je ne baisse pas les bras, je ne vais certainement pas le faire maintenant. Je ferai en sorte de mettre sur le terrain les joueurs qui y croient.
