Christophe Galtier: «Ne laisser aucun espoir à Angers»
Satisfait de la bonne semaine d'entraînement effectuée en Espagne, le coach des Verts ne veut pas imaginer autre chose qu'une victoire ce dimanche (17 h) contre Angers.
Pour quelles raisons avez-vous décidé de repartir en stage en Espagne ?
Nous allons avoir une série de matches très importants et rapprochés après les rencontres face à Angers et Toulouse. C’est pour cette raison que j’ai souhaité que le groupe puisse s'entraîner dans un endroit avec de bonnes conditions et sur de bons terrains. Nous avons pu le faire même si nous avons été surpris par la neige, y compris à Murcie. L’intérêt pour nous était de pouvoir doubler les séances d’entraînement et de poursuivre le travail effectué depuis la reprise. Nous avons notamment axé ce travail sur notre bloc défensif mais aussi et surtout sur l’organisation de jeu et sur notre animation offensive. Avec l’enchaînement des matches tous les trois jours à partir de février, il ne sera plus possible de le faire.
Partagez-vous l’idée selon laquelle ce mercato d’hiver est encore plus difficile pour la plupart des clubs que les précédents ?
Nous n’avons pas le pouvoir financier dont disposent d’autres clubs pour investir des dizaines de millions d’euros sur un joueur. Il faut donc s’armer de patience et essayer de dénicher ce joueur qui aura envie de nous rejoindre. Nous souffrons trop dans le secteur offensif d’un problème d’absence et de concurrence. Oussama Tananne sera absent pendant plus de trois mois. Alex Söderlund ne sera pas opérationnel pour le match de dimanche. Et Robert Beric a recouru ces deux derniers jours mais n’a pas repris l'entraînement avec le ballon. Je reste convaincu que l’apport d’un ou de deux joueurs supplémentaires nous ferait le plus grand bien. Mais comme lors de la plupart des mercatos, ça se joue toujours dans les derniers jours. Il y a ce que l’on souhaite, ce que l’on cible et puis il y a aussi la réalité économique. Au fur et à mesure que le mercato approche de la fin, des dossiers qui paraissaient non réalisables peuvent le devenir. Nous verrons bien.»
«L’an dernier, le SCO a réalisé, lors de la première moitié de saison, un parcours exceptionnel pour un promu, puis s’est maintenu avec brio»
Quel regard portez-vous sur l’équipe d’Angers qui occupe actuellement la 18e place du classement ?
Angers est victime de la CAN avec beaucoup d’absents, notamment dans le secteur offensif. Contre nous, Jonathan Bamba ne jouera pas en vertu d’un accord de principe établi entre les présidents des deux clubs. Angers a aussi eu beaucoup de joueurs gravement blessés. C’est donc difficile de faire face à tous ces problèmes. L’an dernier, le SCO a réalisé, lors de la première moitié de saison, un parcours exceptionnel pour un promu, puis s’est maintenu avec brio. Les Angevins ont été très performants. Il est toujours plus difficile ensuite pour un promu de confirmer lors de la deuxième saison. En tout cas, c’est un bloc équipe difficile à manœuvrer, généreux. Ils sont performants sur coups de pieds arrêtés et en contre-attaque. Ils possèdent également de grandes qualités athlétiques. Malgré tout, nous devons l’emporter pour rester collés aux équipes qui nous précèdent. Il faudra être déterminé pour ne laisser aucun espoir à l’adversaire qui va essayer de nous contrer et de nous gêner dans nos sorties de balle. Dimanche, j'ose espérer que nous allons retrouver notre efficacité.
