L’entraîneur stéphanois s’est montré très clair avant la réception des Girondins de Bordeaux (ce vendredi à 20h45). Une éventuelle qualification européenne passera obligatoirement par un succès lors du prochain match dans le Chaudron.
La perspective d'obtenir une cinquième qualification européenne consécutive constitue-t-elle le moteur de votre fin de saison ?
Nous avons encore quelque chose à jouer, c’est une bonne chose, ça prouve que notre saison n’est pas catastrophique. Ce qui a été dit ou écrit ces derniers jours n’a pas troublé les joueurs. Pas d’après ce que j’ai vu en séance d’entraînement. Quand on a la chance de se battre pour un objectif, la chance de jouer Bordeaux, Paris et Monaco en toute fin de saison, il y a une exposition pour les joueurs qui est exceptionnelle. Ils pourront montrer, s’exprimer, s’éclater sans aucune pression négative. Certaines équipes se battent pour le maintien. Nous, nous affrontons trois gros adversaires. Ce doit être la plus belle des motivations. La victoire à Guingamp a apporté des sourires et nous avons pu travailler dans la joie. Lorsque nous voyons les concurrents s’échapper et que nous n’arrivons pas à gagner, il peut y avoir de la nervosité, de l’agacement. Dans des contextes pas toujours très simples, mes joueurs ont toujours bossé et ont montré de l’enthousiasme, notamment avant notre déplacement à Guingamp. Cette fois, la semaine est très courte car nous jouons dès vendredi. Nous avons travaillé sur la fraîcheur pour en avoir sur les quatre derniers matches.
La victoire à Guingamp vous a-t-elle relancé dans la course à l’Europe ?
Il était important de gagner, car notre précédait victoire remontait au 19 mars et c’était déjà à l’extérieur, sur la pelouse de Dijon. Pour le groupe et son moral, la victoire était importante. Avec une victoire contre Bordeaux, pour ce qui sera une confrontation directe, nous réduirions la distance. A Guingamp, nous avons su gagner et nous nous sommes offert des rendez-vous intéressants à jouer.
Quel regard portez-vous sur les Girondins de Bordeaux ?
Ils ont eu un début de saison un peu difficile. C’est une équipe qui s’est améliorée au cours de la saison, qui a connu quelques changements, notamment en attaque. Aujourd’hui, ils sont en pleine confiance, même s’ils ont été bousculés à Dijon. Il faudra que nous soyons très entreprenants pour les battre. Je ne vois pas Jocelyn (Gourvennec) fermer le jeu. Ce n’est pas son style. Son équipe est capable d’imposer son jeu, à domicile comme à l’extérieur.
Quels points forts pouvez-vous opposer aux autres prétendants à l’Europe ?
Nous connaissons nos points forts. Nos points faibles, aussi. Quand nous sommes solides derrière, nous sommes capables de marquer sans encaisser de but. Mais, je le répète : avant de regarder ce que font les adversaires, il faut gagner. Comme je l’ai dit après la victoire à Guingamp, seule la victoire comptera vendredi.
