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Vendredi 21 Avril 2017 à 12h48
Christophe Galtier: «Tant qu’il y a de l’espoir…»
Avant de défier le Stade Rennais (dimanche à 17h), l’entraîneur stéphanois veut éviter toute forme de relâchement. La défaite à Marseille évacuée, Christophe Galtier entend rebondir dès ce week-end.
Pourquoi avez-vous pris, cette semaine, la décision de resserrer votre groupe ?
Ce n’est jamais facile de prendre ce genre de décision. Je l’ai prise parce que j’estime que les trois joueurs concernés (Nolan Roux, Oussama Tannane et Bryan Dabo) sont à mes yeux insuffisamment investis en cette fin de saison. Ils ont été reçus par le Président Roland Romeyer et la direction me soutient dans cette décision. J’ai ressenti le besoin d’avoir plus d’engouement et de détermination dans les séances d’entraînement. C’est mon rôle de prendre ce genre de décision. J’ai intégré des jeunes joueurs dans le vestiaire et lors des séances dans l’espoir de redynamiser l’ensemble du groupe. Abandonner, c’est la pire des choses. Ce serait une forme de lâcheté. Abandonner, c’est aussi abandonner un partenaire. Dans les six derniers matches, je veux avoir un état d’esprit irréprochable. Abandonner serait à la fois trop facile et irrespectueux. Je pouvais rester les mains dans les poches, mais moi non plus, je ne voulais pas abandonner. Mardi matin, j’ai parlé à la totalité du groupe. Le lendemain, j’ai eu une autre discussion avec le groupe que j’ai redéfini. Les séances d’entraînement qui ont suivi ont été bonnes. On joue comme on s’entraîne. Derrière, il y a la réalité des matches du week-end. Les joueurs ont été très appliqués cette semaine. Nous ferons un bilan individuel et collectif après la fin du championnat. Quand vous êtes responsables d’une équipe, vous devez décider, faire des choix. J’ai fait ce choix-là. Nolan et Bryan ne sont pas concernés par notre défaite à Marseille, ce sont des attitudes constatées au quotidien qui m'ont conduit à prendre cette décision. Je ne veux pas que certains comportements rejaillisent sur l’ensemble du groupe. Quelques voyants clignotaient depuis des semaines.
Quels enseignements avez-vous tiré de la défaite à Marseille ?
Nous sommes tombés rapidement dans la résignation. Après le premier puis le deuxième but marseillais, l’équipe a été faible mentalement. A Nice ou à Montpellier, nous avions tenté jusqu’au bout de revenir au score. Le troisième but nous a fait mal mais nous avons trop facilement baissé les bras.
Comment abordez-vous l’affrontement avec le Stade Rennais qui se jouera dans un Chaudron vide ?
Nous avons déjà disputé un match à huis clos à l’extérieur, en Coupe d’Europe (victoire 1-0 de l'ASSE à Dnipro en UEFA Europa League, lors de la saison 2015-2016). Cela nous avait réussis. J’espère que ce sera encore le cas cette fois-ci. L’atmosphère sera bizarre. Nos supporters, même mécontents après la défaite à Marseille, sont toujours là pour nous pousser pendant 90 minutes. Jouer dans un stade vide n’est pas anodin. A Dnipro, c’était un avantage. Le contexte sera particulier, forcément différent.
Comment jugez-vous le Stade Rennais, revenu à deux points de l'ASSE au classement ?
Rennes reste sur une victoire après plusieurs matches nuls. C’est une équipe toujours bien structurée, joueuse, qui a parfois manqué d’efficacité sur le plan offensif. Elle est à l’image de leur entraîneur : organisée, rapide dans la projection. Même si elle paraît loin, elle peut encore espérer quelque chose, surtout avec les confrontations directes.
Croyez-vous encore en une cinquième qualification européenne consécutive ?
Il ne faut pas faire un trait dessus. Mathématiquement, il y a encore un espoir. Tant qu’il y a un espoir, il faut y croire. Les matches ne sont jamais joués d’avance. Je ne sais pas si nous serons des arbitres pour le titre en jouant contre Monaco puis face au PSG, mais j’ose espérer que nous serons en course pour jouer quelque chose.
Ce n’est jamais facile de prendre ce genre de décision. Je l’ai prise parce que j’estime que les trois joueurs concernés (Nolan Roux, Oussama Tannane et Bryan Dabo) sont à mes yeux insuffisamment investis en cette fin de saison. Ils ont été reçus par le Président Roland Romeyer et la direction me soutient dans cette décision. J’ai ressenti le besoin d’avoir plus d’engouement et de détermination dans les séances d’entraînement. C’est mon rôle de prendre ce genre de décision. J’ai intégré des jeunes joueurs dans le vestiaire et lors des séances dans l’espoir de redynamiser l’ensemble du groupe. Abandonner, c’est la pire des choses. Ce serait une forme de lâcheté. Abandonner, c’est aussi abandonner un partenaire. Dans les six derniers matches, je veux avoir un état d’esprit irréprochable. Abandonner serait à la fois trop facile et irrespectueux. Je pouvais rester les mains dans les poches, mais moi non plus, je ne voulais pas abandonner. Mardi matin, j’ai parlé à la totalité du groupe. Le lendemain, j’ai eu une autre discussion avec le groupe que j’ai redéfini. Les séances d’entraînement qui ont suivi ont été bonnes. On joue comme on s’entraîne. Derrière, il y a la réalité des matches du week-end. Les joueurs ont été très appliqués cette semaine. Nous ferons un bilan individuel et collectif après la fin du championnat. Quand vous êtes responsables d’une équipe, vous devez décider, faire des choix. J’ai fait ce choix-là. Nolan et Bryan ne sont pas concernés par notre défaite à Marseille, ce sont des attitudes constatées au quotidien qui m'ont conduit à prendre cette décision. Je ne veux pas que certains comportements rejaillisent sur l’ensemble du groupe. Quelques voyants clignotaient depuis des semaines.
Quels enseignements avez-vous tiré de la défaite à Marseille ?
Nous sommes tombés rapidement dans la résignation. Après le premier puis le deuxième but marseillais, l’équipe a été faible mentalement. A Nice ou à Montpellier, nous avions tenté jusqu’au bout de revenir au score. Le troisième but nous a fait mal mais nous avons trop facilement baissé les bras.
«Les matches ne sont jamais joués d’avance. Je ne sais pas si nous serons des arbitres pour le titre en jouant contre Monaco puis face au PSG, mais j’ose espérer que nous serons en course pour jouer quelque chose.»
Comment abordez-vous l’affrontement avec le Stade Rennais qui se jouera dans un Chaudron vide ?
Nous avons déjà disputé un match à huis clos à l’extérieur, en Coupe d’Europe (victoire 1-0 de l'ASSE à Dnipro en UEFA Europa League, lors de la saison 2015-2016). Cela nous avait réussis. J’espère que ce sera encore le cas cette fois-ci. L’atmosphère sera bizarre. Nos supporters, même mécontents après la défaite à Marseille, sont toujours là pour nous pousser pendant 90 minutes. Jouer dans un stade vide n’est pas anodin. A Dnipro, c’était un avantage. Le contexte sera particulier, forcément différent.
Comment jugez-vous le Stade Rennais, revenu à deux points de l'ASSE au classement ?
Rennes reste sur une victoire après plusieurs matches nuls. C’est une équipe toujours bien structurée, joueuse, qui a parfois manqué d’efficacité sur le plan offensif. Elle est à l’image de leur entraîneur : organisée, rapide dans la projection. Même si elle paraît loin, elle peut encore espérer quelque chose, surtout avec les confrontations directes.
Croyez-vous encore en une cinquième qualification européenne consécutive ?
Il ne faut pas faire un trait dessus. Mathématiquement, il y a encore un espoir. Tant qu’il y a un espoir, il faut y croire. Les matches ne sont jamais joués d’avance. Je ne sais pas si nous serons des arbitres pour le titre en jouant contre Monaco puis face au PSG, mais j’ose espérer que nous serons en course pour jouer quelque chose.
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