Christophe Galtier : «Tout le monde est mobilisé»
Avant la réception de l’AS Monaco, ce dimanche, à 17h, l’entraîneur stéphanois souligne l’implication de tous ses joueurs dans un calendrier chargé. Face au club de la Principauté, il s’attend à une partie compliquée.
Le match de jeudi face à l’Inter a-t-il entraîné une grosse débauche d’énergie ?
Oui. J’ai revu le match et j’ai pu voir qu’il avait demandé beaucoup d’efforts à mes joueurs, notamment au vu du fait que nous avons été menés au score. Nous avons pris le rythme du calendrier qui est le nôtre. De plus, même si nous déplorons quelques absences, nous avons un groupe de qualité. Ce qui nous laisse la possibilité d’avoir un onze de départ et trois éventuels rentrants intéressants. Tout le monde est mobilisé et concerné. Tous mes joueurs se sentent investis d’une mission sur le match de ce dimanche qui sera notre troisième de la semaine.
Le fait que le prochain adversaire soit un grand nom élimine-t-il de la fatigue ?
On s’aperçoit que, dans ces séries de matches rapprochés, il faut être concentré et déterminé face à chaque adversaire. Nous l’avons vu face à Caen, dans une autre série, où nous l’avions emporté difficilement. Ce fut aussi le cas face à Metz. Et nous savons que Monaco va nous exiger beaucoup d’efforts collectifs également.
Pourquoi optez-vous pour des changements d’organisations tactiques ?
Jouer dans plusieurs systèmes est une arme supplémentaire. Il est toujours plus compliqué pour un adversaire de savoir comment nous jouons si nous sommes capables de changer d’animation collective. Les joueurs sont habitués à varier. Quand on change d’organisation, je fais en sorte de faire jouer mes joueurs dans leurs rôles. Le seul pour qui ce ne fut pas le cas, c’est Romain Hamouma contre l’Inter Milan. Il s’est mis au service de l’équipe sur le plan tactique et nous a beaucoup apportés.
«MONACO EST AUSSI FORT QUE MARSEILLE OU LYON»
Le but est-il de rester sur la dynamique de la bonne deuxième période du match de jeudi ?
Nous avons fait mieux qu’une bonne deuxiéme mi-temps. L’Inter nous a mis en grosse difficulté durant les 17-20 premières minutes du match et, derrière, nous avons su réagir. Nous avons concédé l’ouverture du score à u moment où l’Inter n’arrivait plus à être dangereux. Mais nous avons fait mieux qu’une bonne deuxième période. Ce qui est positif c’est que sur les deux derniers matchs, nous avons fait deux deuxièmes actes de qualité qui nous ont permis de revenir au score à chaque fois. Quitte à faire match nul, je préfère le faire de cette manière. Mais je préférerais que nous ouvrions le score. Le fait d’avoir des difficultés à marquer dans la première demi-heure est un axe de réflexion à développer pour mon staff et moi. Nous devons améliorer cette statistique qui ne nous est pas favorable.
Quel regard portez-vous sur l’AS Monaco ?
Ils ont perdu des atouts offensifs cet été, avec Radamel Falcao et James Rodriguez qui sont partis, ce qui leur a compliqué le début de saison. Un autre de leur attaquant, Dimitar Berbatov, est absent. Il y a également un changement d’entraîneur. C’est une équipe habituée à des confrontations européennes et à des matches importants. Mis à part un mois d’août difficile, c’est une équipe qui a fait des résultats, comme à Paris, où ils n’ont pas perdu et sont même revenus au score. Nous avons travaillé sur les modifications qui sont apportées par leur entraîneur après les matches européens. Ils ont de la vitesse et une force de percussion aux avant-postes. Monaco va être une équipe difficile à manœuvrer qui va nous poser des problèmes dans certains secteurs. Mais je pense que nous aurons de quoi leur répondre dans d’autres. A mon sens, c’est une équipe aussi forte que Marseille et Lyon.