Christophe Galtier : «Un point chez un concurrent direct»
Au coup du sifflet final, les sentiments du coach des Verts étaient partagés entre la satisfaction du point du match nul et beaucoup de frustration
Christophe Galtier : «Compte tenu de la première période, ce point pris est un petit miracle. En deuxième période, nous nous sommes montrés plus incisifs. L’histoire du match fait que les gardiens ont fait des arrêts décisifs. Cela aurait engendré une défaite si Stéphane Ruffier n’avait pas fait ces arrêts-là. Stéphane réussit l’arrêt qu’il faut pour éviter une défaite. En fin de match, nous avons l’occasion de marquer un pénalty et réussir un hold-up. Mon équipe a été absente des débats pendant 45 premières minutes. On était loin, il n’y avait pas de bloc équipe. Nous avons perdu beaucoup trop de ballons. Ce n’était pas nous.
Est-ce lié aux rendez-vous qui nous attendent jeudi ? Peut-être. Mais si certains pensent que je vais les laisser choisir les matchs, ils se trompent. Je suis en colère. Si le LOSC avait eu la réussite qu’il aurait dû avoir en première mi-temps, on ne serait jamais revenus. Je suis toutefois content de ce point qui maintient l’écart avec Lille, un concurrent direct, une équipe qui va prendre des points quand ça va sourire pour elle.»
René Girard (Entraîneur du LOSC) : «Je suis content du contenu. Ce soir, nous n’avons pas vraiment été mis en difficulté par Saint-Etienne. Ils ne nous ont presque pas inquiétés. Nous avons fourni beaucoup d’efforts. Sans un bon Ruffier en face et avec davantage de réussite, le scénario aurait pu être différent. Ce soir, deux pénaltys ont été sifflés, aucun n’a été marqué grâce à la présence de deux grands gardiens qui sont aussi là pour ça. Peut-être qu’au moment de frapper, les tireurs cogitent. C’est cette fraction de seconde qui fait la différence. Ce que j’ai pensé de l’arrêt de Vincent (Enyeama) sur le penalty ? Dans ces moments-là, je suis pris par l’injustice, mais je savais qu’il pouvait faire quelque chose de bien. On peut le dire, pas grand-chose nous réussit en ce moment. Nous sommes un peu frustrés vu ce qu’on a produit. Personne ne peut dire qu’on ne tente pas notre chance, que nous ne nous procurons pas d’occasions. Mais ça n’a pas payé. C’est comme ça, c’est le football. Dans le vestiaire, je n’ai pas senti de déception, plutôt de la fatigue. Ne capitulons pas. Je sais ce que vaut mon groupe. Nous allons continuer à travailler. »