Claude Puel : "Montpellier reste très dangereux"
À deux jours de son déplacement en Hérault, le Manager général de l’ASSE revient sur le recrutement d’Ignacio Ramírez et reste vigilant sur les qualités du MHSC malgré les départs récemment enregistrés par le club pailladin.
Dans quel état de forme est votre effectif avant votre match à Montpellier ?
On a récupéré onze joueurs partis en sélection. Il y a beaucoup de fatigue, notamment pour les internationaux africains qui ont fait de longs voyages. Ce sont des semaines toujours un peu tronquées où il faut conserver de la qualité et de la motivation à l’entraînement. C’est particulier mais je suis content qu’on ait des internationaux, ça montre qu’on a de la qualité et du potentiel. Malheureusement, ce dimanche, nous ne pourrons pas compter sur Saïdou Sow.
Ignacio Ramírez est très vite entré dans le vif du sujet.
Comment se passe l’intégration d’Ignacio Ramirez ?
Ignacio est très vite entré dans le vif du sujet en participant rapidement aux entraînements collectifs. On essaye de l’intégrer au maximum. Il faut tout de même faire attention, il vient d’arriver, change de pays avec un décalage horaire. On est prudents pour l’accompagner au mieux. C’est un joueur qui a l’air bien physiquement, il a l’habitude de bien travailler. C’est un attaquant, un vrai avant-centre. Il est très présent dans la surface, sa zone de prédilection. C’est un joueur intelligent dans ses déplacements, ses remises. Il est efficace et c’est ce qu’on recherche.
Est-il plus difficile de préparer la rencontre de ce dimanche (13h) face à une équipe de Montpellier qui a changé de visage avec le départ de ses deux attaquants pendant le mercato ?
Deux joueurs sont partis, c’est vrai, Valère Germain est arrivé. La façon de jouer de Montpellier et son nouvel entraîneur ne vont pas trop évoluer. C’est une équipe qui va certainement repartir de derrière et très vite chercher la verticalité. Ils veulent aller à l’essentiel. Montpellier reste très dangereux et les départs survenus pendant le mercato ne vont pas changer pas grand-chose.
Gérard Farison a grandement participé à la légende de l’AS Saint-Étienne. Le club est touché par sa disparition.
Que représente le stade Geoffroy-Guichard qui fêtera ses 90 ans ce lundi ?
On connaît son surnom, le Chaudron. C’est un stade magnifique, mythique. Il représente beaucoup de souvenirs pour lesquels j’ai beaucoup de respect. C’est ma première découverte du football, ça évoque beaucoup de grands moments. J’en profite d’ailleurs pour avoir un mot concernant le décès de Gérard Farison. Il a grandement participé à la légende de l’AS Saint-Étienne. Comme sa famille, le club est touché par sa disparition.