Conférence de presse Laurent Batlles et Jean-François Soucasse
Après la défaite enregistrée ce samedi soir contre Rodez (0-2), l'entraîneur stéphanois s'est présenté accompagné de Jean-François Soucasse, président exécutif, en conférence de presse.
Coach, comment analysez-vous le revers enregistré cet après-midi contre Rodez (0-2) ?
C’est compliqué. Ce soir, je suis désolé pour les gens qui sont encore venus très nombreux. J’ai vécu de grands moments dans ce stade… Vivre ça, ce n’est pas ce que je voulais. Que dire ? Qu’on a fait le match qu’il fallait ? Non. Il y a beaucoup de déception. Je pense aussi à toutes les personnes du club, les supporters qui vivent tout cela difficilement. Les attitudes ne sont pas bonnes. On doit changer beaucoup de choses pour revenir à un certain niveau sur le terrain et à un classement honorable.
Jean-François Soucasse, qu'est-ce qui explique votre présence aux côtés de Laurent Batlles ce soir ?
C’est ma place d’être là. On ne peut pas laisser Laurent (Batlles) seul face aux difficultés que le club rencontre. Celles-ci ne sont pas nouvelles et ce soir elles ont franchies un nouveau palier. Je crois que nous avons touché le fond. Après avoir montré de belles choses, l’équipe se trouve aujourd’hui dans la difficulté. Quand on voit le travail effectué, le professionnalisme de Laurent Batlles, son staff et des personnes qui essayent de porter le club, la moindre des choses c’est d’être à leurs côtés.
Au bout de 15 matchs, le constat est évident : on n’a pas trouvé les solutions pour présenter à ce public une équipe satisfaisante.
Jean-François, la direction va t-elle agir rapidement pour trouver des solutions ?
Il n’y aura pas de décision immédiate. Dans ces moments-là, il n’y a jamais de jugement juste. Une défaite, une forme de déroute comme ce soir, n’est jamais bonne conseillère. Une trêve se propose. Le club aura la ferme volonté de renforcer cette équipe. Au bout de 15 matchs, le constat est évident : on n’a pas trouvé les solutions pour présenter à ce public une équipe satisfaisante. On n'est pas au rendez-vous. Ma responsabilité, c’est de faire le nécessaire pour apporter à Laurent le maximum de solutions pour que cette deuxième partie de saison soit à la hauteur des attentes. On est déçus, abattus, on a une forme de responsabilité. Ce soir, c’est une défaillance certes collective mais je ne suis pas là pour me cacher. C’est à ce titre-là que je dois être à côté de Laurent, des salariés qui aiment ce club. Dans le sport, soit on baisse la garde et on se trouve des excuses, ce qui est la réponse des faibles, soit tous ensemble on reprend le cours d’un projet collectif.
Comment vivez-vous cette situation ?
Ça fait longtemps que je suis dans ce milieu. Si l’on n’est pas capables d’être dans cette position à risque, il ne faut pas venir là. Si on y est, c’est qu’on peut entendre et assumer les critiques. Je n’ai pas eu de contacts avec les actionnaires. Le club a besoin d’aller mieux. Dans les limites de mes fonctions, je vais chercher toutes les solutions avec toutes les personnes déterminées, dont Laurent fait partie, pour sauver le club et redonner du plaisir à ces supporters malmenés depuis de nombreuses années. On ne s’honore pas quand on cherche des coupables là où il n’y en n’a pas. On ne s’honore pas quand on pense qu’on n’a pas une part de responsabilité dans ce qu’il se passe.