Coupe de France Féminine: pas d’exploit pour les Vertes
Le courage et la détermination des Stéphanoises n’ont pas pu leur permettre de renverser le PSG sur ses terres (1-4). Battantes, les Stéphanoises quittent la compétition la tête haute.
Qualifiées au tour précédent à Montpellier (1-0) après une victoire héroïque et pleine de courage, les Vertes voulaient créer un nouvel exploit, cette fois face au PSG.
Mais la marche était cette fois un peu trop haute, face aux demi-finalistes de la Champions League, pour les filles d’Hervé Didier. Pourtant, l’ASSE prenait le match par le bon bout et faisait même jeu égal avec les Parisiennes avant que celles-ci n’ouvrent la marque puis ne doublent la mise dans la foulée (19e et 22e). Coupées dans leur élan, les Vertes tentaient de réagir mais accusaient le coup. Sur un corner mal négocié par la défense parisienne, le ballon était touché de la main mais l’arbitre ne bronchait pas et laissait les joueuses de la capitale repartir en contre-attaque puis clore définitivement les débats (3-0, 36e).
Malgré un score largement défavorable, les Vertes revenaient des vestiaires avec de bonnes intentions. Les séquences de possession se multipliaient en faveur des Stéphanoises, qui se montraient dangereuses par l’intermédiaire de Julie Peruzzetto ou de Lucie Pingeon. Malgré un quatrième but parisien encaissé juste avant l’heure de jeu, les Vertes sauvaient l’honneur en toute fin de match grâce à une belle reprise de volée dans le petit filet signée Audrey Chaumette. Si la belle aventure prenait fin face à l’ogre parisien, les Vertes pouvaient repartir de la capitale la tête haute. L’image laissée sur la pelouse ce dimanche est un bel exemple de ce qu’il faudra faire pour renverser Montpellier, cette fois en Championnat, la semaine prochaine.
« Les regrets que nous avons sont en première mi-temps, analysait Hervé Didier au sortir de la rencontre. Nous avions bien démarré le match, en les pressant haut et en empêchant leur relance. L’ouverture du score nous a coupé les jambes. Tout est devenu plus difficile. Notre parcours fut beau à vivre, nous n’avons aucun regret. J’ai apprécié le visage de mon équipe et de mes joueuses. Elles peuvent être fières de n’avoir jamais lâché. »
