Courtney Strode: "J'avais envie de jouer en France"
La néo-stéphanoise évoque son arrivée et ses ambitions avec l'AS Saint-Étienne.
Qu'est-ce qui t'a convaincue de rejoindre l'ASSE?
Ma saison de D2 féminine en Suède s'est terminée le 31 octobre dernier et l'opportunité de rejoindre Saint-Étienne s'est présentée. Alors, je suis venue passer un essai. En une semaine, j'ai vu deux matches de l'équipe et j'ai même fait le déplacement avec le groupe pour le match à Grenoble. Les coéquipières m'ont parues sympa, j'ai senti que je pourrai facilement me fondre dans le collectif. La présence de Mallaury Geurts (américaine également, ndlr) a aussi compté.
Changer d'environnement ne t'a pas fait peur?
Tout est nouveau, c'est vrai, mais ça ne me fait pas peur. C'est un choix, j'avais envie de jouer en France et de jouer la montée en D1. J'ai commencé à apprendre le français il y a deux semaines. Et puis je pourrai compter sur Mallaury (Geurts). La première fois que je l'ai croisée, nous étions adversaires dans le championnat suédois et elle m'avait mis coup au nez sur une intervention mais je lui avais répondu en lui marquant un but par la suite. Depuis, on a fait la paix (rires).
J'espère marquer autant de buts qu'en Suède
Que penses-tu du championnat de D2 féminine?
Je trouve qu'il est plus technique que le Suédois. En Suède, les joueuses sont beaucoup plus physiques, ça rend le jeu athlétique. Sur les matches de Saint-Étienne que j'ai vus, j'ai trouvé que l'équipe avait un bon style de jeu. Je vais faire de mon mieux pour apporter ma vision et ma technique. J'espère marquer autant de buts qu'en Suède.