A Soyaux, les Stéphanoises ont dominé l’ensemble de la rencontre mais n’ont pas trouvé la faille (0-1).
Une action anodine, que l’on peut voir une bonne dizaine de fois par matches, qui décide du sort de la rencontre et les Vertes qui en pâtissent. En ce moment, les scénarii sont contraires aux Stéphanoises et ne récompensent pas le contenu de leurs rencontres. Ce fut encore le cas à Soyaux où les protégées d’Hervé Didier ont grandement dominé les débats. Malheureusement, sur un corner et un cafouillage fatals à ses joueuses, le coach stéphanois a dû se résigner à voir l’adversaire inscrire le seul but du match, œuvre de Maud Hurault (0-1, 40e).
Deux coups-francs de Julie Peruzzetto tout proche du cadre n’ont pas changé la donne après le repos. Sans réussite offensive depuis le début de l’année, les Stéphanoises courent après leur premier succès en 2017. Seul point positif, Florine Mihatsek, appelée à suppléer Mylène Chavas et Mélodie Carré dans les buts, a réalisé une belle prestation et a tenu son rang pour son troisième match dans l’élite.
«Nous sommes en deçà de nos capacités et nos résultats ne sont pas bons, regrettait Hervé Didier au sortir de la rencontre. Le groupe est manque de confiance et ça se ressent. Il faut que l’on se persuade de nos qualités.» Avant le déplacement dans la capitale pour défier le PSG en ½ finale de Coupe de France, le technicien ligérien refuse d’abdiquer. «Quand je regarde nos résultats, je me dis que ce n’est pas nous, ce n’est pas notre équipe du début de saison, celle qui montrait beaucoup de bonnes choses dans ses matches. Paris peut-être un déclic, un match à part où l’on n’a rien à perdre et tout à gagner.»
