Dennis Appiah : "Le travail commence enfin à payer"
Décisif à Caen le week-end dernier, le défenseur s'est présenté devant la presse pour évoquer les enjeux stéphanois du moment. Samedi, les Verts affronteront Concarneau à Lorient (19h).
Dennis, la victoire à Caen fait du bien ?
Le travail commence enfin à payer. Plusieurs joueurs sont arrivés cet été. Il faut apprendre à se connaître, apprendre à jouer ensemble et ce n’est pas toujours facile car on a tous nos habitudes. Gagner à Caen est aussi une façon de rassurer chacun sur le plan personnel. Ça permet de récompenser nos efforts. Il faut continuer comme ça.
Comment expliques-tu ce début de saison en deçà des attentes ?
La préparation estivale a été difficile. Sur un plan personnel, je sais que j’ai besoin d’enchaîner, d’être en forme pour être performant. J’ai été malade et ça m’a coûté plus que ce je pensais. J’ai raté trois matches de préparation et même si j’ai voulu croire que ça allait le faire malgré tout, ça n’a pas été le cas. Il a fallu faire le travail pour retrouver mes jambes. Ça commence à revenir. Au-delà du physique, le football m’a réussi aussi sur ce dernier match.
Le groupe se sent-il plus libéré après ce dernier succès ?
Tout est une question de confiance. Quand on gagne, la confiance vient, on tente plus de choses, certaines qu’on voyait moins. On est plus relâchés en match comme à l'entraînement. Défensivement, il faut qu’on soit rigoureux, mais offensivement, il faut tenter et parfois accepter de rater pour réussir. Comment trouver l’équilibre ? C’est toute la complexité du football. On peut y arriver, prendre plus de risques offensivement en allant au bout des actions tout en faisant les efforts défensifs. C’est ce qu’on se doit de faire.
On peut y arriver, prendre plus de risques offensivement en allant au bout des actions tout en faisant les efforts défensifs.
Des actualités polémiques autour du groupe ont pourtant plané lors de la préparation du dernier match...
Honnêtement, on n’en a pas fait une montagne non plus, mais ça nous a servi pour aller à Caen. On a fait corps avec le coach, entre joueurs. À chaque fois, on essaie de tirer le positif de chaque situation et ç'a été le cas à Caen.
Parmi les points à améliorer, les coups de pied arrêtés offensifs sont-ils toujours une priorité ?
C’est vrai qu’on n’est pas l’équipe qui marque le plus dans ce domaine, c'était déjà le cas la saison dernière. Il faut qu’on travaille ce secteur car ça débloque des matches. Il faut de la concentration et surtout la détermination pour marquer. Certains, on ne sait pas comment, aimantent le ballon. Il faut s’en inspirer.
Comment se passent tes débuts aux côtés de Dylan Batubinsika ?
C’est un joueur très costaud, très fort au duel, grand également. Je m’entends bien avec lui. C’est un plus pour nous, même s’il peu prendre davantage la parole. Il a notamment un vécu international qui peut apporter à notre effectif.