Easter Mayi Kith : "J'ai dû faire un choix entre le taekwondo et le football"
Avant la réception de Paris dans le Chaudron (ce vendredi, 20h45), Easter Mayi Kith se confie sur son football, ses passions et son parcours !
Qui es-tu ?
Je m'appelle Easther Mayi Kith et je suis née au Québec. J’ai été au centre de formation à Montréal pendant trois ans. Ensuite, je suis partie à l’université de West Virginia où je suis restée quatre ans et ai obtenu mon diplôme. En 2019, j’ai eu mon premier contrat professionnel à Montpellier, mais je me suis blessée, alors je n’ai pas beaucoup joué. J’ai par la suite été prêtée à Metz, mais avec la COVID-19, la saison a été stoppée et je suis partie jouer à Reims en 2020. J’ai terminé la saison 2020 en Suède puis on m’a proposé un contrat en Angleterre, à Reading en WSL. L’équipe est malheureusement descendue et je suis restée une saison en deuxième division. À la fin de celle-ci, j’ai signé à l’ASSE !
Sa passion pour le football
Je regarde beaucoup de foot. Je suis une grande fan de Barcelone. Quand j’ai vraiment commencé à regarder du football, c’était en 2006. C’est là que j’ai su que je voulais jouer. En regardant Zidane ! J’avais son maillot (rires). Je regarde beaucoup la Premier League, je passe mes dimanches devant les matchs. Je ne regardais pas trop de football féminin, j’ai commencé récemment, avant ça, je regardais surtout la Coupe du Monde. Mon père jouait aussi au football, c’est comme ça que j’ai commencé. J’ai toujours un peu tapé dans le ballon, mais je pratiquais d’autres sports en parallèle comme la natation, la gymnastique et j’ai fait du taekwondo. Quand la question s’est posée du sport que je voulais pratiquer, j’ai dû faire un choix entre le taekwondo et le football, et j’ai choisi le football. C'était plutôt bon choix !
L'ASSE
Avant d'arriver, je connaissais déjà un peu le club. Je le regardais jouer, notamment lors des ASSE-Lyon. Quand j’étais à Reims, avec leur histoire, il y avait aussi un peu l’histoire de Saint-Étienne, puisqu'il s'agissait de deux très grands clubs de l’époque. J’entendais parler de l’ASSE comme d’un grand d’Europe ! Et puis je connaissais aussi le club grâce à un Camerounais qui y jouait.
La pression en avant-match
Maintenant, je n’ai plus de pression. Lorsque j’étais plus jeune, j’en avais beaucoup plus. Même si je "rate" mon échauffement, je me dis "ah, lors du dernier match, mon échauffement n’était pas bon et j’ai quand même bien joué", donc je ne pense pas que les deux soient liés. J’ai vraiment moins de pression qu'avant !
D'autres passions ?
À l’université, je jouais de la guitare, j’aimais beaucoup ça, mais désormais, j’y joue moins. J’adore et je regarde aussi beaucoup d’animés. Je suis en train de rattraper Demon Slayer et je commence SNK (rires) !
Un mot pour les plus jeunes ?
Ne lâchez rien. Croyez en vous. On me disait plus jeune que je n’y arriverais pas, et regardez ! C’est beaucoup de travail et de sacrifice, mais si tu sais que c’est ce que tu veux faire, mets tous les ingrédients en ta possession pour le réaliser.