Gautier Larsonneur : "Motivé par le défi"
Présenté aux médias ce vendredi midi par Loïc Perrin et Laurent Batlles, le gardien de but s'est montré enthousiaste face au challenge proposé
Gautier, qu'est-ce qui a motivé ton choix de rejoindre l’AS Saint-Étienne ?
Gautier Larsonneur : Aujourd’hui, j’ai pris la décision de rejoindre le club par rapport au défi qui nous ai proposé, de sortir le club de cette zone de relégation et d’aller chercher le maintien. Le discours de la direction m’a plu. Il y a aussi le fait que l’ASSE est un très grand club français, tout le monde le sait et beaucoup en rêvent, ça compte évidemment. J’en ai discuté avec Jérémie Janot, qui m’a loué son attachement à Saint-Étienne et qui m’a parlé de ses belles expériences dans le Chaudron. Il m’a dit : "J’ai fait lever Geoffroy-Guichard, j’espère que tu feras la même chose !". Le football est fait de choix et j’assume pleinement celui de rejoindre l’ASSE.
Loïc, pourquoi votre choix s’est porté vers Gautier ?
Loïc Perrin, Directeur sportif : L’opportunité de recruter Gautier s’est présentée par un contact en direct. Il était à Valenciennes, dans une meilleure position que celle que nous occupons aujourd’hui. Et pourtant, il est là avec nous maintenant. Pour nous, c’est un super message. Ça veut dire qu’il est vraiment motivé à nous aider.
Laurent, dans quelle optique accueillez-vous Gautier Larsonneur au sein de votre effectif ?
Laurent Batlles, Entraîneur : Gautier arrive dans le cadre d’un environnement défensif qu’on souhaitait renforcer. Il y avait des choix à faire et nous avons fait celui de recruter un gardien qui connaît le championnat, qui l’a remporté pour accéder à l’échelon supérieur. Il va très vite s’adapter parce qu’il a déjà beaucoup d’expérience malgré ses 25 ans.
Des renforts supplémentaires sont-ils susceptibles de rejoindre l'ASSE, Loïc ?
Loïc Perrin, Directeur sportif : Si d’autres opportunités se présentent, bien sûr qu’on renforcera l’équipe. C’était important pour nous de réagir rapidement, notamment avant la réception de Laval. Le mercato est ouvert depuis seulement six jours et nous avons déjà trois recrues. C’est bon signe parce que les premiers joueurs sont souvent les plus durs à convaincre. Il y aura peut-être des départs mais on va faire les choses dans le bon ordre, c’est-à-dire qu'on se renforcera d’abord avant d'étudier des départs.
Je suis tonique, dynamique, dans l’action.
Gautier, quel type de gardien es-tu?
Gautier Larsonneur : Je fais partie de cette catégorie de gardien de petite taille. Ce n’est pas le profil le plus répandu dans le football actuel, c'est vrai mais on a des qualités à faire valoir ! Je suis tonique, dynamique, dans l’action.
La marque AS Saint-Étienne est-elle toujours un atout convaincant pour le recrutement ?
Loïc Perrin, Directeur sportif : Bien sûr, Dennis et Gautier en sont la preuve car ils n’ont pas été difficiles à convaincre. Il y a le sujet tabou de la rémunération mais je peux vous assurer qu’ils ne sont pas venus pour ça. Par contre, se présenter comme l’ASSE ne fait pas tout, il faut convaincre par le discours et sur la présentation du défi à relever.
Comment analyses-tu le climat extra-sportif dans lequel tu arrives ?
Gautier Larsonneur : J’ai appris le boycott des groupes de supporters en regardant le match contre Caen et je comprends la frustration. Voir le club dans cette position est difficile mais je suis là pour aider l’aider à se relever et pour retrouver très rapidement l’atmosphère que j’ai connue à Saint-Étienne lors de mon premier match à l'extérieur de Ligue 1 Uber Eats.
Quel repère vas-tu retrouver dans le vestiaire ?
Gautier Larsonneur : Je suis content de rejoindre mon ami « Charbo » que j’ai connu à Brest. Tous les deux, on sait de quoi chacun est capable. Sa venue a favorisé mon arrivée, je suis motivé pour qu’on remplisse ensemble les objectifs fixés pour le club. Je connais aussi Lenny Pintor. J’ai toujours eu un bon feeling avec Matthieu Dreyer que j’ai affronté plusieurs fois. Je ne connais pas encore Etienne mais je vais apprendre à évoluer avec lui. Je suis convaincu qu’une concurrence saine entre quatre gardiens peut tirer tout le groupe vers le haut.