Hervé Didier: «Geoffroy-Guichard ne se refuse pas»
L’entraîneur stéphanois est heureux de pouvoir disputer une demi-finale de Coupe de France face à Montpellier dans le Chaudron (dimanche, 15h). Si les Héraultaises partiront favorites, il compte sur le soutien du public stéphanois et les qualités de son groupe pour se qualifier en finale.
Comment abordez-vous votre troisième demi-finale en quatre ans ?
Les années impaires nous sont plutôt favorables. Au-delà de ça, nous avons mal débuté notre saison en championnat, puis nous avons bien redressé la barre. Le maintien n’est pas encore mathématiquement acquis mais cette demi-finale arrive comme une récompense du travail fourni par toutes les joueuses. Le soutien des dirigeants a également été fondamental. Jouer un tel match, dans un tel stade, n’était pas gagné et c’est grâce à l’investissement de tout le monde que nous y sommes arrivés. Quand ça allait moins bien en championnat, la Coupe de France nous a permis de créer une dynamique. Aujourd’hui, nous sommes prêts pour vivre un bel évènement.
Que représente le fait de jouer à Geoffroy-Guichard ?
Geoffroy-Guichard ne se refuse pas, nous n’avons pas hésité quand on nous a proposés d’y jouer. Cela change un peu nos habitudes et nos repères, mais jouer dans le Chaudron est une chance. C’est le meilleur moyen pour mettre en avant l’équipe féminine de notre club.
«Nous croyons en nos capacités»
Quel peut-être le rôle du public ?
C’est un match de coupe donc une rencontre un peu particulière, différente du championnat. Il va falloir se bagarrer et qu’on soit des guerrières sur le terrain. Nous aurons forcément des moments difficiles dans le match où il faudra faire preuve de beaucoup de solidarité. C’est là où le public peut faire la différence. Jouer devant nos supporters doit être un avantage.
La préparation pour ce match est-elle différente ?
Oui et non. Les dimensions du terrain sont sensiblement les mêmes mais l’environnement sera forcément différent. Il ne faut pas que l’évènement n’inhibe les joueuses. Nous allons prendre nos repères dès ce samedi. Il faut désacraliser ce lieu pour elles, qu’elles ne viennent pas pour faire des photos du Chaudron mais pour disputer un match de football.
Quelle analyse faîtes-vous de Montpellier, l’adversaire de dimanche ?
Nous allons affronter une grosse cylindrée de notre championnat. C’est une équipe qui se situe dans le top 4 ou le top 5. Montpellier sera favori. C’est un effectif rempli de joueuses internationales, elles ont vraiment beaucoup de qualités. Nous nous attendons à un match compliqué. Nous les avons affrontées il y a peu, mais je pense que ce ne sera pas la même équipe. Nous avons nos chances. A Saint-Etienne, il y a des joueuses qui ont l’habitude de ce genre de rendez-vous. Il y a un vrai groupe de joueuses, c’est notre valeur la plus importante. Nous croyons en nos capacités.
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