Ibrahim Sissoko : "L'ASSE, ça donne envie de faire de grandes choses"
Ce lundi, quelques minutes après sa première séance d’entraînement, la dernière recrue en date des Verts s’est présentée devant la presse aux côtés de Loïc Perrin, Directeur sportif de l’ASSE, et de son entraîneur, Laurent Batlles.
Loïc, pourquoi avoir choisi le profil d’Ibrahim Sissoko ?
C’est un joueur que l’on suit depuis un petit moment. On l’avait rencontré l’été dernier notamment. On voulait un joueur qui connaissait le haut-niveau, qui était décisif. Ibrahim l’a été à 48 reprises sur une centaine de matches. Il l’a été à Niort, à Sochaux, pourquoi pas à Saint-Étienne ? Il a le profil pour s’intégrer à notre équipe. À nous et à ses coéquipiers de le mettre dans les meilleures conditions pour qu’il soit le plus décisif possible. On voulait en tout cas le faire venir le plus rapidement possible. C’est bien qu’il arrive avant que nos rencontres de préparation ne démarrent.
L’AS Saint-Étienne, ça donne envie de faire de grandes choses.
Ibrahim, qu’est-ce qui t’a motivé à rejoindre l’ASSE ?
Le discours des dirigeants, du coach, déjà. Il y avait déjà eu des contacts, je savais où je mettais les pieds. Il y a eu un rendez-vous manqué l’été dernier mais je suis très heureux de rejoindre un club comme l’ASSE, surtout pour participer à ce grand projet. J’ai envie d’apporter ma pierre à l’édifice. J’avais des sollicitations ailleurs, en L1, à l’étranger, mais grâce à la connexion qui date de l’été dernier, tout a été plus facile.
Qu’est-ce qui a pesé dans la balance ?
L’envie, l’énergie mises pour me faire venir. Je rejoins la meilleure attaque du championnat la saison dernière. C’est plaisant pour l'attaquant que je suis. La ferveur ? Forcément, ça compte. Jouer dans un tel stade, avoir ces supporters avec soi plutôt que contre... J'ai hâte de faire leur connaissance.
Comment te sens-tu sur un plan personnel ?
Je me sens très bien, content d’être là, pressé de commencer avec le groupe. Je connais déjà Lamine Fomba mais je découvre et je vais apprendre à découvrir mes autres coéquipiers. Me concernant, j’ai encore une marge de progression. Je suis un bosseur, j’ai envie. Si je peux passer un cap avec un club comme l’ASSE, ce sera avec plaisir. L’AS Saint-Étienne, ça donne envie de faire de grandes choses.
On a des certitudes mais il faut aller encore plus loin, ne pas se reposer sur nos lauriers.
Laurent, quel est le profil d’Ibrahim ?
L’important était de recruter un joueur capable de jouer seul devant mais également en tant que point d’appui avec un coéquipier qui tourne autour de lui. On ne remplace pas Jean-Philippe Krasso par un joueur avec exactement les mêmes qualités, mais par un joueur qui en a d’autres. On avait besoin de statistiques, de connaissance du haut-niveau. Ibrahim est un mix entre les qualités de chacun, celles d’Ibrahima Wadji et de Gaëtan Charbonnier. J'avais déjà validé son profil la saison dernière.
Comment se passe ce début de préparation ?
On est dans ce qu’on voulait. On travaille avec 17 joueurs, plus des jeunes du centre de formation. On sait où on veut aller et comment. L’état d’esprit est différent que l'année dernière à la même époque lorsque la plupart des joueurs souhaitaient quitter le club. Aujourd'hui et après notre seconde partie de saison, tous les joueurs veulent rester. Le groupe est sain et a envie d’avancer ensemble. Pour un staff, travailler dans ces conditions, c’est optimal. Les joueurs s’investissent pleinement dans le projet, ce n’est pas négligeable. Ils ont également pris conscience de ce qu’ils proposent techniquement et dans le jeu. Ils savent que dans un certain système, en faisant beaucoup d’efforts, ils peuvent gagner des matches. On n'est plus dans la construction d'un projet de jeu, mais dans une volonté d'hausser notre niveau. On a des certitudes mais il faut aller encore plus loin, ne pas se reposer sur nos lauriers.