Jean-Louis Gasset: "Avoir plus de constance"
Le technicien stéphanois aimerait voir son équipe réaliser un match plein de bout en bout face à Angers, dimanche. Une rencontre qui clôturera une semaine particulière, marquée par l’annulation de la rencontre de Coupe de la Ligue à Nîmes, mercredi dernier.
Quelle impression vous laisse le report du match à Nîmes ?
On aurait préféré jouer. Quand on prépare un match, qu’on fait le déplacement, on espère toujours jouer. C’est notre métier. Le délégué avait annoncé pour 20h une grosse averse. Quand on était dans l’avion, on l’a vue, et c’était une vraie bourrasque. On savait qu’il y allait avoir une grosse pluie mais quand on a mis 15 minutes à décoller pour le retour (il soupire)…
Avez-vous un mot pour les supporters stéphanois qui ont fait le déplacement pour rien ?
Oui. On les aime. On aurait voulu, nous aussi, leur éviter de venir. Ça faisait un bon moment qu’il pleuvait sur la région. Le club de Nîmes avait bâché le terrain, ils avaient fait ce qu’il fallait pour que le match se joue. Je veux que les supporters qui ont posé un jour de congé et dépensé de l’argent pour aller au match sachent qu’on est fiers d’eux. Je crois que, lors du match entre Béziers et Lens, la LFP avait remboursé les supporters lensois qui avaient fait le déplacement pour rien. J’espère qu’elle aura la même attitude dans notre cas.
Quelle incidence ce report a-t-il eu sur votre préparation ?
Ça change tout le programme. Les entraînements de lundi et mardi étaient volontairement légers pour préparer le match de mercredi. Certains joueurs étaient mêmes restés ici. On s’est retrouvés jeudi matin à faire une opposition à huis-clos et un travail athlétique. Au final, mercredi, c’était une journée blanche. Ce fut une semaine perturbée.
A Nîmes, on a fait une très bonne première mi-temps et un très bon dernier quart d’heure. Ce qui veut dire qu’il nous manque 30 minutes pour enfoncer le clou.
Avez-vous une date qui vous conviendrait afin de rejouer la rencontre ?
Après la trêve internationale, entre les matches de Lyon et Nantes, ça me parait être le plus cohérent. On en a discuté avec Bernard Blaquart et ses dirigeants. Cette date-là nous irait bien. Le calendrier est très chargé. On joue le derby le vendredi. Si on nous programme la rencontre de Nîmes le mardi ou le mercredi, on pourra jouer trois matches dans la semaine.
Comment abordez-vous ces deux rendez-vous à domicile avant la trêve internationale ?
Je ne vais pas faire le coup de "c’est difficile de gagner deux fois de suite à domicile". On va d’abord essayer de gagner le premier. Angers a mal débuté mais, depuis, cette équipe n'a pas beaucoup perdu. Elle est difficile à manœuvrer, est allée gagner à Monaco et a battu Lille. Mercredi, même si elle a été éliminée, elle a un peu fait tourner, comme beaucoup d’autres équipes.
Que faudra-t-il pour retrouver le goût de la victoire ?
Avoir plus de constance. A Nîmes, on a fait une très bonne première mi-temps et un très bon dernier quart d’heure. Ce qui veut dire qu’il nous manque 30 minutes pour enfoncer le clou et mettre le deuxième but. Il faut qu’on soit beaucoup plus constants dans l’effort, la technique, le replacement défensif. Il y en a qui l’oublient un peu. Du coup, sur la première passe de l’adversaire, on a quatre joueurs éliminés. Ce n’est pas le tout d’attaquer, il faut aussi défendre. On a mieux fini qu’eux. Je ne pense donc pas que le problème soit physique, même si Nîmes est une vraie équipe de coupe, avec de l’impact. Mais, on se fait prendre en contre alors qu’on a le ballon. Face à Rennes, c’est aussi une erreur technique qui nous fait prendre un but. Il faut que tous les joueurs soient en forme en même temps. C’est ce qui me laisse beaucoup d’espoirs.