Jean-Louis Gasset: «C’est le début de quelque chose»
Après les deux victoires obtenues en ce début d'année et avant d'affronter Metz (demain à 19h), l'entraîneur des Verts espère voir son équipe enchaîner les bonnes performances et jouer plus relâchée.
Qu'attendez-vous de l’arrivée de Yann M’Vila à l’ASSE ?
Je suis évidemment très heureux qu’il soit là. Maintenant, il va falloir le «remplir» au niveau physique. Je suis très content pour le groupe parce qu’il va beaucoup nous apporter avec sa très bonne qualité de relance et dans la confiance avec le ballon. Le fait de jouer tous les trois jours nous fait réfléchir sur la manière de l’amener à 100%. C'est une stratégie à établir avec lui. L’idée est tout de même qu’il soit avec nous pour le match de demain. Si c’est moi qui l’a convaincu ? Je suis franc avec les joueurs, je leur dis ce que je pense. Je suis ici pour une mission. Ça fait deux mois que c’est le cas. Je leur offre du temps de jeu et eux, en retour, ils m’aident à réussir ma mission.
Avec deux victoires en autant de matches depuis le début de l’année, l’équipe vit un début de renouveau.
C’est le début de quelque chose. La rentrée de Loïc, le grand match de Jessy… Il y a des points positifs même si, dans le jeu, nous sommes encore très loin de ce que nous voulons faire. Seuls les bons résultats vont nous aider à nous décontracter. Nous ne sommes pas encore assez relâchés pour jouer avec plaisir. Nous avons la hantise du grain de sable qui nous fera retomber. C’est logique. Toulouse avait le ballon, Jessy nous a tenus à 0-0. Avec l'ouverture du score, nous avons emmené les gens avec nous. Nous sommes dans la reconquête de notre public.
L'arrivée de nouveaux joueurs a-t-elle aussi pour objectif de créer une plus grande émulation au sein du groupe ?
Si vous avez deux bons joueurs pour le même poste… C’est le cas chez nous avec les gardiens. Dans ce métier, pour arriver à se surpasser, il faut sentir que si l’on s’endort, on risque de perdre sa place. Avec la répétition des matches en ce début d’année, les organismes souffrent. Nous jouons demain, j’ai la sensation que nous étions sur le terrain il y a trois heures ! La concurrence est importante. Si on s’endort…
Quel regard portez-vous sur le FC Metz, lanterne rouge du championnat ?
Nous aurons besoin d’une performance du même style que dimanche, face à une équipe qui a obligatoirement besoin de gagner si elle veut avoir un mince espoir de maintien. Ils sont sur une dynamique positive et une série de cinq matches sans défaite entre le championnat et la Coupe de France. Je trouve qu’ils jouent bien même s'ils n'ont que 12 points à 18 matches de la fin. Ils y croient. Ce sera un match difficile.
