Satisfait par le résultat signé face à l’OM, les performances de Romain Hamouma ou Robert Beric, Jean-Louis Gasset sait que le relâchement est un des écueils qui guettent ses joueurs. Mais les Verts peuvent compter sur leur entraîneur pour leur rappeler que la route est encore longue.
Le résultat obtenu face l’Olympique de Marseille était-il important ?
Oui, surtout avec tous les petits contretemps qu’on a rencontrés. L’état d’esprit de ce match a été important Si on avait joué ce match il y a quelques mois, on l’aurait perdu. Prendre un point contre cette équipe qui avait presque fait carton plein et dans ces conditions, c’est une très bonne chose.
Quels ont été les axes de travail cette semaine ?
On a essayé de peaufiner notre jeu collectif puisqu’on va récupérer Yann M’Vila et Rémy Cabella. On a aussi travaillé physiquement avec certains joueurs pour leur permettre de remplir un peu plus leur réservoir (sic), mais aussi pour maintenir la bonne dynamique d’ensemble et le bon état d’esprit.
Disposer d’un groupe presque complet est-il un avantage ?
Il y a de la concurrence avec des joueurs reviennent à leur niveau comme Hamouma et tout le monde veut jouer. Ça me laisse une panoplie intéressante, je peux faire plusieurs lignes d’attaque dans différents dispositifs.
A propos de Robert Hamouma, sa performance face à l’OM vous a-t-elle surpris ?
Quand je suis arrivé, il était traumatisé comme pas mal de joueurs. Il culpabilisait pour un certain nombre de raisons mais il a fait ce qu’il fallait pour se remettre en question et revenir à son niveau. Je le trouvais de mieux en mieux à l’entraînement et, quand je lui ai donné sa chance, il l’a très bien saisie. Ce qu’il a fait contre Marseille, c’est bien mais c’est son minimum. Il doit faire mieux : marquer et faire des passes décisives pour redevenir le Romain Hamouma qui me faisait peur quand je l’affrontais avec le Paris Saint-Germain. Mais Romain n’est pas le seul dans cette situation, ils sont quatre ou cinq joueurs à devoir se surpasser.
Votre coaching s’est encore avéré payant avec l’entrée en jeu décisive de Robert Beric face à l’OM…
Je comprends que les joueurs ne soient déçus de ne pas débuter mais je leur demande de me montrer qu’ils ont leur place dans l’équipe. Cette concurrence remet tout le monde à 100%. Jusqu’à présent, tout le monde ne l’était pas mais progressivement tout le monde est en train de monter en puissance. Ils s’approchent des 100% quand tout le monde y sera, je ferai des choix en fonction de la forme du moment.
Après trois résultats positifs, le relâchement est-il un piège ?
Non, le danger c’est qu’Angers soit plus agressif que nous. J’ai un groupe de joueurs qui a de la qualité dans l’utilisation du ballon mais il ne faut pas qu’il y ait de relâchement car on n’est pas sorti d’affaire. Pas du tout. Il ne faut pas raisonner comme ça, sinon on sera rapidement de retour dans le brouillard. On a 30 points à 13 journées de la fin, mais on va chez une équipe qui, elle aussi, va vouloir des points. Après un mois de janvier où on aura déjà bien voyagé, ça sera notre premier match à l’extérieur avant de se déplacer une nouvelle fois à Lyon.
A quel match vous attendez-vous contre Angers ?
On s’attend à un combat parce qu’on va jouer contre une équipe barragiste qui a pris 4-0 à domicile et qui reçoit une deuxième fois. Ils ont dû avoir une semaine compliquée, mais on sait que c’est. Il va y avoir de l’agressivité et un peu de tension. Il faudra qu’on soit à notre niveau sur les duels et qu’on essaie de jouer comme à Amiens où, techniquement, on a montré une bonne maitrise technique.
