Jean-Louis Gasset: «Rivaliser avec le rouleau compresseur»
Face à des Marseillais irrésistibles depuis le début d’année, Jean-Louis Gasset espère que son groupe fera preuve de vigilance défensive. Il compte également sur l’expérience des renforts du mercato pour négocier ce prochain rendez-vous.
Avez-vous suivi le match de Coupe de France disputé par Marseille hier à Bourg-en-Bresse ?
Marseille a été professionnel. Les Marseillais ont assumé leur statut et à 3-0, ils ont géré leur effectif. A part Mandanda et Rami, tout le monde s’est reposé. Au-delà de ça, Marseille a pris 13 points sur 15 depuis début janvier. Ils n’ont pas perdu contre Monaco et Paris. Ça fait un bout de temps que Rudi Garcia a trouvé la bonne formule et tout son groupe le suit. Ils donnent l’impression d’être un rouleau compresseur.
Que vous inspire le potentiel offensif de l’OM?
Marseille a marqué 9 et 6 buts lors de ses deux derniers matches et en moyenne ils en inscrivent trois. Ils ont un joueur qui marche sur l’eau: Florian Thauvin. Nous défendons bien depuis peu, il faudra être vigilant sur ce match.
A ce titre, la dernière prestation de l'ASSE à Amiens vous rassure-t-elle?
La victoire et la qualité de jeu qu’on a montrée pendant une heure nous donnent confiance. On a eu la mainmise sur le jeu, on aurait aimé prendre l’avantage plus tôt d’autant qu’on s’est créé des occasions. Mais on en a marqué deux sur cinq, c’est notre ratio actuellement. Demain, l’adversaire sera fort mais on essaiera de rivaliser.
Comment qualifieriez-vous le mercato de l’ASSE?
J’ai obtenu les joueurs aux postes que j’ai demandés avec Mathieu Debuchy en plus. Sur le tableau, c’est joli mais tout le monde doit se mettre au niveau physiquement et apprendre à jouer ensemble. Les joueurs travaillent bien et sentent qu’on n'a pas eu le temps de mettre en place tout ce qu’on voudrait, alors ils y mettent du leur. Je sens que les anciens ont envie de réussir. Ces joueurs ont des statuts d'ex-internationaux et j’espère qu’ils le seront à nouveau.
Comment avez-vous créé une dynamique de groupe?
Je suis un entraîneur, pas un ambianceur mais je sens qu’il y a une bonne osmose. Les nouveaux sont de grands professionnels et des exemples pour les les jeunes. Ils ont l’habitude de jouer les grands matches. Hier, nous nous sommes entraînés à Geoffroy-Guichard et j’ai vu que le stade les a fait saliver. J’ai senti qu’ils ont imaginé le stade plein. Ils sont impatients de retrouver cette ferveur.
Février est-il le mois le plus difficile dans votre calendrier ?
On reçoit Marseille et on sortira deux fois: à Angers d’abord puis à Lyon. Mais, comme on dit, on va prendre les matches les uns après les autres en jouant du mieux possible et en progressant à chaque rencontre. Quand on aura 42 points, on dormira plus tranquillement. Il nous faut gagner 5 matches, je pense que c’est possible.
