Jean-Philippe Krasso : "À nous de mettre l'intensité nécessaire"
Décisif face à Valenciennes samedi, l'attaquant veut voir l'équipe stéphanoise confirmer face à Bastia, ce mardi (20h45), les bonnes attitudes montrées samedi dernier.
À froid, quel regard portes-tu sur le résultat à Valenciennes ?
Il y a toujours de la frustration. On n’avait pas le droit de se faire rattraper comme ça, en toute fin de la rencontre. On aurait dû tuer le match avant. Malgré tout, le contenu est en amélioration. On l’a ressenti sur le terrain : on a pris plus de plaisir, avec plus de temps de possession et d’opportunités.
Que t'a apporté le prêt à Ajaccio lors des six derniers mois ?
Il m’a fait du bien. J’ai eu du temps de jeu avec beaucoup de confiance de la part du staff et de mes coéquipiers. On a accroché la montée en fin de saison. Mentalement et physiquement, ça m’a fait du bien. Ça m'a permis d'enchaîner les rencontres dans un contexte différent de celui de l’ASSE la saison dernière qui était en Ligue 1 Uber Eats avec toute l’exigence que ce championnat demande.
Grâce à la présence de nos supporters, on a toujours l’impression d’être à domicile.
Comment as-tu géré cette intersaison et ce mercato estival, bien que celui-ci ne soit pas encore terminé ?
Rester comme partir étaient des possibilités. J’ai échangé avec le coach et Loïc Perrin. Le fait est qu’aujourd’hui, on est en fin de mercato et je compte rester. Je m’investis à 100% dans le projet, j’essaie d’être efficace et utile à l’équipe. Je travaille pour être au mieux de ma forme et être décisif le plus possible.
Sens-tu que ton statut évolue ? Que tu as davantage de responsabilités ?
Oui, mais étant le seul avant-centre de l'équipe, j'ai forcément les clés de l’attaque étaient entre mes mains. Ça a plutôt marché sur le plan personnel jusqu'à maintenant mais je dois faire plus et mieux. Je pense notamment à cette action à Valenciennes. J’élimine le défenseur, j’hésite puis je tente un piqué que le gardien a arrêté. J’ai revu l’action et je pense que la meilleure solution était d’ouvrir le pied.
Comment t'apprêtes-tu à vivre ce troisième match à huis clos demain mardi (20h45) à Geffroy-Guichard ?
C’est bizarre, car c’est un stade toujours bien rempli. En ce moment, on préfère même jouer à l’extérieur parce que beaucoup de Stéphanois se déplacent. Grâce à la présence de nos supporters, on a toujours l’impression d’être à domicile (il sourit). Quand le stade est plein, on est plus facilement dans l’esprit du championnat mais c'est à nous, joueurs, de mettre l’intensité nécessaire.