Julien Sablé : "Affronter les moments difficiles"
Déçu par le revers concédé à Reims (0-2) pour tous ceux qui soutiennent les Verts, Julien Sablé sait que l'ASSE va continuer d'être mis à l'épreuve mais il croit fermement dans l'abnégation de son groupe.
Dans quel état d'esprit êtes-vous après cette défaite contre Reims (0-2) ?
Saint-Étienne est en grande difficulté et je suis très triste par rapport à l’investissement des garçons qui à ce jour n’ont jamais lâché. Je suis déçu de notre première période. Ce n’est pas ce qu’on voulait mettre en place. On a été crispés par l’enjeu pourtant on avait mis des choses en place. On a vu le manque de confiance mais je n'accablerai à aucun moment ce groupe. Il y a 50 points en jeu. On ne lâchera jamais rien.
Regrettez-vous le carton rouge pris par Denis Bouanga en fin de première période ?
Avant le match, on s’est dit qu’on ferait le match ensemble. L’erreur est humaine. Denis est le premier peiné. Il s'est excusé auprès du groupe et du staff. Il y a un trop plein d’émotions, chez un joueur d’expérience. C’est un fait de jeu qui nous handicape mais on est tous ensemble et c’est tout un club qu’il faut sauver.
La clé sera de faire front.
Les deux derniers matches illustrent-ils les grandes difficultés du groupe ?
Être dernier, ça demande beaucoup d’énergie. Quand les efforts ne sont pas récompensés, l’équipe se crispe. Il est vrai que ça fait deux matches mais le mal est plus profond. Ce n’est pas un changement d’entraîneur ou une semaine d’entraînement qui vont permettre de tout changer. La clé sera de faire front. Il va falloir affronter des moments difficiles comme ceux qu’on vit actuellement.
Le groupe peut-il, en l’état, se maintenir en Ligue 1 Uber Eats ?
Il a la qualité pour faire beaucoup mieux. Oui, certains joueurs sont en apprentissage, mais d’autres ont beaucoup d’expérience aussi. Mais on est où on est. Si on est là, c’est qu’il y a des manques. On ne peut pas rectifier tout en une semaine. Seul le temps nous donne des repères. Même si les joueurs ont beaucoup partagé, la semaine qu'on vient de vivre demande beaucoup d'énergie, consomme beaucoup d'influx à une équipe malade comme la nôtre. La vraie déception, ce soir (samedi), c’est notre première période. Je suis vraiment triste pour les supporters, les joueurs, les salariés qui se battent tous les jours pour ce club.