Pros Vendredi 08 Déc. 2017 à 15h15

Julien Sablé: «Nous allons nous en sortir»

L’entraîneur stéphanois retrouve sa ville natale à la tête de son club de cœur, ce dimanche, au Vélodrome (21h). La situation l’empêche de savourer l’évènement mais le technicien veut s’appuyer sur les bonnes choses vues face au FC Nantes pour poursuivre sa tâche à l’équipe professionnelle.
Qu’avez-vous pensé de la rencontre de l’OM hier soir face au Red Bull Salzbourg (0-0) ?
Le staff marseillais a bien géré les temps de jeu des uns et des autres. C’est une équipe organisée et agressive dans le bon sens du terme. Je connais très bien son entraîneur (Rudi Garcia) et l'état d’esprit qu'il a insuflé au groupe. Il y a de la solidité défensive et de la qualité offensive. Quand je vois le bilan et que je lis les critiques… Les Marseillais ont seulement perdu deux matches de championnat depuis le début de saison. La manière est importante sur le long terme mais, pour moi, ils ont trouvé la leur. Elle est efficace et ça leur permet de gagner beaucoup de matches. Nous aimerions avoir autant de points qu’eux.

A l’issue du match du FC Nantes (1-1), Vincent Pajot a expliqué que l’équipe devait viser le maintien.
J’essaie de me mettre à la place des joueurs, car je l’étais encore il y a peu de temps. Et je connais ces situations-là. Aujourd’hui nous avons de l’ambition, nous n’avons pas l’intention de jouer le maintien. Mais, et c’est ce que j’ai apprécié dans cette déclaration, nous devons avoir l’état d’esprit d’une équipe qui, à l’instant t, se bat pour le maintien. Pour moi, cette déclaration me fait dire que les joueurs sont conscients de la situation. Il nous reste trois matches à jouer avec un effectif réduit. Mais, nous sommes aussi dans l’optique de la reprise de janvier avec un stage et un mercato. J’aime avoir des échanges, un diagnostic, et c’est ce que nous faisons en famille. Assumer les erreurs se fait dans le quotidien, la gestion du travail, l’exigence. Dans notre situation, il faut revenir aux choses simples et basiques, à la base du jeu pour repartir de l’avant. Aujourd’hui, je sens un groupe qui ne lâche pas, qui donne tout à l’instant présent. Les équipes naissent dans la difficulté et cette équipe-là est née il y a seulement quelques mois. Quand on va s’en sortir, parce qu’on va s’en sortir, l’équipe sera plus forte qu’aujourd’hui.

Quelles sont vos raisons d'espérer ?
Les 45 premières minutes face à Nantes sont peut-être les meilleures de l'équipe depuis notre premier match face à Nice. Elles prouvent que les joueurs adhèrent à notre discours. Je leur demande de ne pas lâcher, de revenir à la simplicité. Bien sûr, nous avons besoin de points. Le club, l’environnement, les supporters sont exigeants. Et, nous, nous le sommes avec les joueurs. Dans le quotidien, nous ne les lâchons pas. Ils doivent retrouver des sensations basiques. C’est comme ça que nous allons nous relever. Mais, je sens que nous ne sommes pas loin, car la première mi-temps de Nantes m'a donné des motifs d'espoir.

Vous revenez dans votre ville natale à la tête de votre équipe de cœur…
Je n’ai pas eu trop le temps d’y penser. Mais, oui, en effet, c’est très particulier pour moi et mes proches, notamment mon père. La situation ne me permet pas de profiter du fait de pouvoir être sur le banc du Vélodrome. Il y a quelques semaines, je n’y pensais même pas. Et aujourd'hui, je pense seulement à mon club, mon équipe, mes joueurs. Je pense à prendre des points là-bas. J’ai grandi avec l’OM de Waddle et Papin. La grande époque de l’OM a influencé une génération et m’a donné envie de devenir joueur professionnel. Mon grand-père a même porté le maillot marseillais dans les années 60.

Ce match contre l'OM sera aussi celui de vos retrouvailles avec Rudi Garcia, votre homologue, que vous avez côtoyé à l'ASSE…
J’ai connu Rudi comme préparateur athlétique dans le staff de Robert Nouzaret, puis comme entraîneur traducteur de John Toshack, avant qu’ils ne forment un binôme avec Jean-Guy Wallemme. J’étais très proche de lui, comme de Claude Fichaux, son adjoint. Il est exigeant et sait où il veut aller. Je suis bluffé, mais à la fois pas surpris de sa carrière. Il est devenu un grand entraîneur.

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