Passeur puis buteur face à Strasbourg, l’ailier aborde avec ambition le déplacement à Bordeaux (mardi, 21h). Il entend également retrouver les valeurs collectives qui ont fait de l’ASSE une équipe difficile à battre sur les terrains de France.
C’est une période un peu particulière. Comment la vis-tu ?
La période est un peu particulière, c’est vrai. Il y a du changement à l’intérieur du club. Nous, les joueurs, nous nous adaptons à la nouvelle façon de travailler du staff. Nous travaillons pour sortir de la mauvaise passe que nous traversons. Saint-Etienne est un grand club, un club populaire, avec de la pression quand les choses ne vont pas bien. La situation n’est pas facile mais il faut relever la tête. Il faut assumer et rester unis.
L'équipe est-elle affectée par ses récents résultats ?
L’environnement actuel n’est pas idéal. Si nous en sommes là, c’est que nous avons des difficultés sur le terrain et tout le monde en est conscient. Nous affrontons la situation tous ensemble. Nous allons prendre nos responsabilités. La vie d’un club passe par l’équipe première. Nous sommes dans le dur mais rien n’est figé. Le Championnat est très serré, ça pousse derrière. Avec trois matches en une semaine, nous avons la possibilité de nous relancer.
Comment Julien Sablé et son staff remobilisent-ils le groupe ?
Julien Sablé était un joueur de tempérament, avec de la fougue, de l’envie. Il connaît le club. Il a insisté sur l’attitude à avoir sur le terrain. Ça nous a fait du bien pour prendre conscience de la situation. Comme lui, Jean-Louis Gasset a eu un discours mobilisateur. Il a connu le très haut niveau. Il nous apporte son expérience, son envie. Honnêtement, c’est un bon renfort pour le club.
Quels doivent être les axes de travail pour les prochaines semaines de compétition ?
L’équipe n’est pas en confiance ces derniers temps, ça se sent. Il faut que l’on redevienne ce que nous avons toujours été : une équipe difficile à manœuvrer. Avec 10 buts encaissés en 3 matches, nous ne pourrons pas aller bien loin. Il y a un mois et demi ou deux mois, je suis persuadé que nous n’encaissions pas les buts que nous encaissons ces derniers temps. Nous avons axé notre discours sur la solidité à afficher.
Tu sors d’un match plein avec un but…
J’espère que ce sera un déclic, que ce match va me lancer. J’ai terminé la saison dernière avec une tendinite à la rotule. Je n’ai pas pu faire de préparation cet été. Sincèrement, j’ai galéré. J’ai eu beaucoup de mal à retrouver mon niveau physique. Aujourd’hui, je n’ai plus de douleurs au tendon, même si la répétition des efforts est compliquée à encaisser.
Comment abordes-tu le déplacement à Bordeaux ?
C’est un match entre deux équipes un peu malades. Comme nous, ils n’ont pas gagné depuis longtemps. Celle qui l’emportera se donnera un grand bol d’air. Nous allons jouer notre va-tout là-bas car je suis certain qu’il y a quelque chose à faire.
