KMP: «Dans un derby, les compteurs sont remis à zéro»
Auteur d’un but et d’une passe décisive, Kevin Monnet Paquet a fait basculer les deux derniers derbys dans le camp stéphanois. Le natif de Bourgoin-Jallieu évoque l’importance de ce match à part dans la saison des Verts et attend avec impatience le coup d’envoi pour profiter de l’ambiance bouillante de Geoffroy-Guichard.
Si je te dis « derby », quel est le premier mot qui te vient en tête?
« Bouillant ! » Dans la semaine qui précède le match, on sent une atmosphère particulière s’installer et le jour du match, quand tu entres sur la pelouse, tu sens que ça va être chaud! Tu vois le stade plein. Tous les supporters sont au taquet, ils chantent, ils crient, ils poussent. C’est la folie !
A quel moment précis sens-tu que le club passe en mode derby ?
Tout le monde connaît la date du derby, c’est un sujet qui anime toute la saison. Plus le match approche, plus on en parle. Pour nous, joueurs et staff, c’est réellement à partir du premier entraînement de la semaine du match que tout le monde se focalise sur le derby. Quel que soit le match qu’il y a avant ou après, on sait qu’il faudra être costaud ce jour-là.
En tant que cadre du groupe, as-tu un rôle à jouer auprès des nouveaux ou des joueurs étrangers qui découvrent le contexte ?
A l’arrivée, les joueurs étrangers ne sont pas toujours au courant de la rivalité entre les deux clubs, mais ils ont connu ces situations dans leur championnat ou en sélection nationale. Ils se rendent bien compte que le derby est un match à part. Nous, les anciens, allons bien sûr les briefer pour que le message passe bien. Et puis, quand on arrive au stade le jour du match, on est tous conditionnés. L’ambiance est tellement chaude qu’on a tous envie de se défoncer pour le club et les supporters.
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