L'ASSE, une longue histoire de coaches (3/3)

Frédéric Antonetti, la quête corse

120 matches

octobre 2001-2004
Le début de siècle est compliqué à l’ASSE. Appelé à la rescousse après le départ d’Alain Michel en 2001, Frédéric Antonetti va entamer une profonde refonte. À l’été 2002, les Verts frôlent avec une descente en National qui aurait pu s’avérer catastrophique pour l’avenir du club. "Anto", et son fidèle adjoint Christian Vilanova, vont alors réussir l’impossible lors de leur troisième saison sur le banc : retrouver l’élite avec une équipe faite de joueurs prêtés (Fabrice Jau, Mickaël Citony) et d’autres plus expérimentés (Jérémie Janot, Julien Sablé, Lilian Compan). Pas favoris pour la montée en début de saison, les Verts terminent champions de France de Ligue 2 à la fin de l’exercice. Un but fabuleux de Damien Bridonneau face à Châteauroux lors de la dernière journée de championnat fait chavirer un Chaudron conquis.

Christophe Galtier, la longévité à toute épreuve

361 matches

décembre 2009-2017

Comme un symbole, Christophe Galtier a débuté sa carrière comme entraîneur principal de l’ASSE le 19 décembre 2009 face à l’OM, lui le Marseillais de naissance. La première saison sera vécue à l’agonie, avec le spectre d’une descente qui ne s’éloignera qu’à la 36e journée à la faveur d’une victoire à Boulogne-sur-Mer (1-0). Un maintien que "Galette", son surnom, considère d’ailleurs comme un titre. Un titre, un vrai, il en gagnera un également, le 20 avril 2013. La Coupe de la Ligue, premier trophée du club depuis trois décennies, déclenche une nouvelle vague verte, visible dans les travées du Stade de France comme dans les rues de Saint-Étienne. Avec Christophe Galtier, l’ASSE retrouve trois fondements de son ADN : les titres, les derbys remportés (4) et l’Europe (36 matches disputés entre 2013 et 2017). Après 7 ans et demi à la tête des Verts, il tire sa révérence avec le sentiment du devoir accompli.

Jean-Louis Gasset, déjà dans l’Histoire

63 matches

décembre 2017-2019

Comme Christophe Galtier, sa nomination intervint dans un moment délicat. À la tout fin de l’année 2017, l’ASSE passe de mauvaise fêtes, engluée dans une situation sportive difficile. En un an et demi, Jean-Louis Gasset va retourner la situation et cumuler 100 points en 58 matches de Ligue 1. Les recrues de renom apportent leur expérience, leur qualité et leur vécu, encadrant les jeunes pousses au sein d'un groupe retrouvé. Les Verts passent tout près de l’Europe cinq mois après avoir lutté pour leur maintien. Et finissent par décrocher l’objectif européen un an plus tard. Dès lors, l’entraîneur à la casquette peut tranquillement laisser sa place à Ghislain Printant, lui qui complète un cercle virtueux et symbolique : la nomination du Montpelliérain est en effet la 42e de l’histoire du club.