L’ailier stéphanois l’avoue : défier Manchester reste un rêve de gosse. La notion de plaisir, développée tout jeune, est d’ailleurs le leitmotiv de cet ailier instinctif, qui revient en grande forme en cette fin d’année pour le plus grand bonheur de Christophe Galtier et son groupe.
En conférence de presse, deux jours avant le tirage au sort, tu avais prédit la confrontation face à Manchester United…
(Il rit) Je l’avais espérée ! C’était un peu le tirage au sort rêvé de par le prestige de Manchester United. Jouer MU, c’est quelque chose dont on rêve. Honnêtement, ce n’était pas un tirage au sort comme les autres.
Où et comment l’as-tu vécu ?
Je n’étais pas chez moi mais j’étais pendu à mon téléphone. Je réactualisais la page toutes les dix secondes ! Quand j’ai vu que nous tombions sur Manchester, j’ai même envoyé des SMS à mes proches. D’habitude, c’est l’inverse (rires) ! Je garde un œil d’enfant sur le football. Il y a quelques années, jouer à Old Trafford, à part sur la PlayStation, ce n’était pas possible. Ces matches, je les ai rêvés. Aujourd’hui, je les joue. Que pourrais-je demander de plus ? Mon parcours est atypique, je suis passé près de rater le coche, de ne jamais vivre de ma passion. Alors aujourd’hui, il n’y a que le plaisir qui compte. Je ne peux pas être blasé.
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